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Les observations de la Cour des comptes ont été, on ne peut plus, claires et sans détour. Dans tous les pays, il suffit d'une seule de ces observations pour déboucher sur une procédure judiciaire. Les lotissements de la ville, qui sont au nombre de cinq (Bilad El Kheir, Al Oukhouwa, Hassania, Rayhan et Tichka) ont été construits en violation des normes en vigueur. Ainsi, l'on note la réalisation de projets sans avis favorable de la commission habilitée à ce sujet, sans autorisation non plus du wali de la région Souss-Massa-Drâa, avec des signatures d'un vice-président non habilité et une délivrance de permis d'habiter sans réception définitive. Il est question enfin du détournement de la loi tel le cas du lotissement de Tichka où l'on a modifié certaines affectations de terrains sans procès-verbal, alors que les documents faisaient état d'une simple extension.
Le mauvais " gestionnaire " a aussi abusé de son poste à des fins personnelles. Il a ainsi procédé à la construction d'un institut privé sans entamer les démarches réglementaires requises. Ce dossier a été réalisé sans instruction du dossier, ni paiement des taxes y afférentes, encore moins l'obtention des autorisations de construire. Même violation pour la construction de l'habitation, propriété privée d'Addad. Les services d'urbanisme provinciaux ne disposent d'aucun dossier relatif à ce projet. Pire, les constructions réalisées sur " ses " quatre lots (de 71 à 74) ont empiété sur une grande partie du domaine public et bloqué ainsi un passage entre le lotissement Tichka et l'hôtel Fint. Ceci dit, l'anarchie prévalant à Ouarzazate, lors du mandat de l'actuel président du conseil provincial, dénote d'une absence totale d'une vision claire de la gestion de l'assiette foncière de la commune urbaine. Preuve tangible, le cas Bargach, qui hypothèque par sentence du tribunal, tout le centre de la ville y compris le siège de la province.