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La France a "un des pires déficits de (son) histoire"
«L’arrêt des négociations et leur blocage total relèvent de la responsabilité de la France, quant à nous, nous sommes pour les négociations et nous l’avons dit aux Français voici un an déjà», affirme dans cette vidéo de quatre minutes Abou Zeid, un des dirigeants d’Aqmi.
«La France n’a pas daigné répondre jusqu’à présent à notre offre de dialogue», ajoute-t-il dans cet enregistrement filmé mardi selon Sahara Medias.
Il affirme que «les otages sont jusqu’à présent vivants», sans donner de détails sur les exigences d’Aqmi en vue de leur libération.
Cette vidéo a été mise en ligne après celle adressée le 8 décembre aux ravisseurs par l’un des frères des otages enlevés au Niger, Clément Legrand, par l’intermédiaire de Sahara Médias, qui avait diffusé en septembre une vidéo des otages. «Nous nous adressons à vous aujourd’hui pour vous dire que nous avons bien entendu vos messages et notamment quand vous vous dites ouverts à toute négociation et que vous attendez le premier pas du gouvernement français», y déclarait Clément Legrand.
Les otages français au Sahel sont «vivants», mais les tentatives en vue d’obtenir leur libération sont «pour l’instant» restées vaines, a déclaré le 17 décembre le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.
Aqmi détient quatre employés du groupe nucléaire français Areva et de son sous-traitant Satom, enlevés le 16 septembre 2010 à Arlit dans le nord du Niger.
La branche maghrébine d’Al-Qaïda retient en outre en otage deux Français kidnappés en novembre 2011 dans le nord du Mali.
Une septième personne, enlevée le 20 novembre dernier dans l’ouest du Mali par un autre groupe islamiste armé, le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), figure également au nombre des otages.