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Selon les ONG des droits humains, actives dans la région, huit gendarmes dont le commandant de la brigade, sont poursuivis en état d’arrestation, alors que trois autres le sont en liberté provisoire.
Parmi les prévenus, il y a lieu de citer le juge du centre judiciaire de Taza, accusé de falsifier le procès-verbal, renfermant les déclarations de la famille et des témoins, avant l’arrivée de la Brigade nationale de Rabat, peut-on lire dans un communiqué rendu public jeudi soir par l’AMDH. Alors que les huit prévenus, cités dans « un cas de torture ayant conduit au décès de la victime », ont été officiellement mis en garde à vue, les trois autres sont, quant à eux, accusés de «non assistance à personne en danger ».
Les ONG sont claires pour leur part: la cause du décès de ce marchand ambulant est bien « la violence et les brutalités » exercées par les gendarmes contre le jeune Hamza Bouhaza, depuis son interpellation dans l’un des cafés de la petite ville, suite à une rafle des éléments de la gendarmerie.
Par ailleurs, la famille du jeune trentenaire a été autorisée, jeudi après-midi, soit neuf jours après le décès de son fils, à inhumer sa dépouille. De grandes obsèques ont été organisées, en présence de centaines de personnes de tous âges. Venues de plusieurs régions de la province de Taza, les populations ont saisi l’occasion pour rappeler la nécessité de prendre au sérieux les poursuites contre les responsables et de faire respecter les droits humains.