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Karbal Dandouni, 43 ans, avait été condamné en première instance en 2013, puis en appel en 2014, à 25 ans de réclusion pour l'assassinat de son épouse Karima, disparue lors d'un voyage du couple au Maroc à l'été 2005. Il n'avait jamais reconnu sa responsabilité, et aucun corps n'a jamais été retrouvé.
Mais dans un quotidien local du sud-ouest de la France, le détenu a soudain avoué la semaine dernière depuis sa prison que "oui, Karima a bien été tuée au Maroc", d'un coup de couteau, en juillet 2005.
Il affirme en revanche que ce n'est pas lui-même qui l'a tuée, mais le frère de sa deuxième femme. Cette deuxième épouse était revenue en France avec lui à l'époque, en utilisant le passeport maquillé de la victime.
A la lumière de ces "révélations", l'avocat de la famille de la disparue, Me Gérard Chemla, a saisi le parquet d'Angoulême (sud-ouest) qui a depuis ouvert une information judiciaire pour assassinat, a-t-on indiqué mardi de source judiciaire.
Dans ses "confessions" au journal, Karbal Dandouni assure aussi qu'un corps brûlé de femme avait été retrouvé à l'époque le long d'une route secondaire mais qu'il n'avait pas été identifié par les forces de l'ordre marocaines et que le lien avec Karima n'avait pas été fait.
Le détenu affirme à présent qu'avec la complicité de l'auteur du coup de couteau, il avait fait disparaître la victime, en la brûlant puis l'abandonnant.