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Les suspects ont été interpellés dimanche à l'issue d'une vaste chasse-à-l'homme mise en place par le KWS pour retrouver les responsables de la mort d'un rhinocéros blanc femelle de dix ans, tué le 28 décembre à Mugie.
Ses deux cornes, d'un poids total de 7,2 kilos, avaient été sectionnées à la base et emportées par les braconniers, qui avaient abandonné sur place la carcasse de l'animal.
Elles ont été retrouvées à bord du véhicule des braconniers, et présentées à la presse lundi à Nairobi. Les suspects devaient être présentés dans la journée à un juge du tribunal de Kibera, à Nairobi.
"Perdre ne serait-ce qu'un rhinocéros est une perte énorme pour le Kenya", a expliqué au cours d'une conférence de presse le chef du KWS, Julius Kipng'etich.
Le Kenya compte environ 600 rhinocéros noirs --soit un tiers de la population mondiale-- et 300 rhinocéros blancs. Les rhinocéros étaient environ 20.000 dans ce pays au milieu des années 1970, et leur population totale est descendue à 300 en 1985, après des années d'intenses braconnages.
La pharmacopée asiatique attribue à leur corne de supposées multiples vertus, notamment aphrodisiaques. Cette corne est faite pourtant essentiellement de kératine, une substance contenue dans les ongles, les cheveux et les sabots.
"Les gens pensent que c'est un aphrodisiaque, mais c'est un mythe complet. Si vous voulez provoquer le même effet, vous pouvez vous ronger les ongles ou mâcher vos cheveux", a expliqué M. Kipng'etich.