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"Dans un contexte caractérisé par la poursuite de la hausse des taux d'intérêt, l'activité de la gestion collective de l'épargne a été marquée en 2023 par la poursuite de l'orientation des investisseurs vers les fonds monétaires au détriment des fonds obligataires", indique BAM dans ce rapport, précisant que la collecte nette ressort à 43,6 MMDH, compte tenu d'un montant des rachats de 1135,6 MMDH.
En détail, les souscriptions aux OPCVM monétaires ont augmenté de 19,1% à 602,8 MMDH, alors que celles aux OPCVM obligataires ont accusé des replis de 16,6% pour ceux à moyen et longs termes à 233,5 MMDH et de 1,5% pour ceux à court terme à 223,6 MMDH, fait savoir la même source.
Par ailleurs, rapporte la MAP, malgré la reprise affichée par la place boursière de Casablanca, la collecte des OPCVM actions a baissé de 24,1% à 6,8 MMDH et celle des fonds diversifiés a diminué de 11,3% à 19,5 MMDH. En revanche, la collecte des fonds contractuels a plus que doublé à 93 MMDH.
Pour ce qui est de la performance, le rapport révèle que tous les fonds ont affiché des rendements positifs avec des taux variant de 1,6% pour les obligataires à moyen et long termes à 11,3% pour les fonds actions qui ont profité de l’appréciation des cours boursiers.
Dans ces conditions, l'actif net des OPCVM a atteint 559,8 MMDH, en progression de 11,8%.
L'accroissement a été de 8,2% pour les fonds obligataires à moyen et long termes à 278,3 MMDH, de 83,1% à 85,7 MMDH pour ceux obligataires à court terme, de 4,7% à 60,8 MMDH pour les diversifiés et de 13,9% à 43,2 MMDH pour les OPCVM actions.
A l'inverse, les OPCVM monétaires et contractuels ont accusé des reculs respectifs de 6,5% à 83,4 MMDH et de 28,3% à 8,4 MMDH.
BAM indique aussi que l'évolution de la structure par détenteurs de l'actif sous gestion a été caractérisée par une baisse des parts des organismes de prévoyance et de retraite à 28,3%, des banques à 14,9% et des compagnies d’assurance et de réassurance à 14,5%.
A l'opposé, les parts des sociétés non financières, des autres investisseurs institutionnels et des autres institutions financières ont progressé à 20,1%, 8,6% et 6,1% respectivement. Quant aux ménages, leur part est restée quasi-stable à 7%, tandis que celle des non-résidents est demeurée faible ne dépassant pas 0,5%.