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Pour Azouz Al Hadri, secrétaire général du bureau national des enseignants contractuels au sein de l'OFPPT, l'annulation des derniers rounds de négociations qui ont été programmés pour les 11 et 12 janvier, a été une surprise au goût amer. Ceci, d'autant plus que les responsables de l'OFPPT ont donné dernièrement des signes encourageants. «On a beaucoup parié sur ces discussions. C'était notre dernier espoir pour débloquer cette situation de crise. Mais, maintenant, on a le sentiment qu'il s'agit simplement d'une manœuvre de la part de l'administration de l'Office pour gagner du temps et atténuer la grogne des grévistes», nous a-t-il expliqué.
Le secrétaire général nous a précisé qu'il est hors de question de patienter davantage ou d'abandonner la lutte. « Rester les bras croisés ne figure pas à l’ordre de jour ». Les enseignants grévistes estiment que l'immobilisme ne servira pas leurs intérêts, notamment après tous les efforts et les sacrifices consentis dans la lutte et la contestation.
Concernant l'organisation des deux sit-in, M. Al Hadri a souligné qu'il s'agit d'actions à caractère préventif visant à accélérer le processus de négociations avec l'administration, notamment à la vielle de la réunion de cette dernière avec l'UMT.
« D'autres actions légales sont également envisagées si rien ne change », nous-a-t-il déclaré avant de poursuivre que cette action de protestation prend de plus en plus d'ampleur, notamment avec l'implication d'autres régions du Maroc. « On parie beaucoup sur la mobilisation de l'ensemble des régions du Royaume pour trouver une solution rapide et juste à notre cause », nous a-t-il dit.
Par ailleurs, le secrétaire général a saisi l'occasion pour remettre en cause les accusations qualifiées, selon lui, de fausses et calomnieuses de la direction de l'Office qui a présenté certains grévistes comme des imposteurs et des intrus, sans rapport aucun avec l'Office. M. Hadri a considéré que ces propos ne servent qu'à envenimer le climat de dialogue et à entraver toute tentative de rapprochement avec cette administration, a-t-il conclu.
A rappeler que la grève entamée par les enseignants contractuels de l'OFPPT a été suspendue après que l'UMT s’est chargée de leur dossier. Un premier round de négociations avec l'administration de l'Office avait eu lieu et certaines sources bien informées ont parlé à ce moment d'une solution proche.
Pourtant, rien n'a changé, la direction a campé sur ses positions et les points du différend qui oppose les enseignants à l'administration de l'Office persistent encore.