-
Réunion à New York du Présidium de l'IS
-
A l’opposé de leurs homologues en médecine, les étudiants en pharmacie lâchent du lest: La matraque comme argument du gouvernement
-
Abdelali Dakkina : Le Maroc, un leader régional en matière de réduction des polluants climatiques de courte durée de vie
-
La Papouasie-Nouvelle-Guinée réaffirme son soutien à la souveraineté du Maroc et au plan d’autonomie
-
Le Danemark considère le plan d’autonomie comme une contribution sérieuse et crédible
Rabat : Lancement officiel de la Stratégie nationale "Maroc Digital 2030"
La 6ème édition du "Meet the Lead", les 18 et 19 octobre à Oujda
Dans la Corne de l'Afrique, une dangereuse escalade entre Ethiopie et Somalie
Driss Lachguar au Caire pour prendre part aux travaux du Forum social-démocrate arabe
Nouvelles manœuvres algériennes contre l’intégrité territoriale du MarocChristopher Ross réunira les parties prenantes du dossier saharien en ce début d’annéeDriss Serhane
Jeudi 2 Janvier 2014
Autres articles
Christopher Ross sera de retour. L’Envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU rencontrera une délégation marocaine et des séparatistes du Front Polisario en janvier dans le cadre des efforts onusiens pour la solution du dossier du Sahara, indique l’Agence Ecofin en précisant que ni l’Algérie ni la Mauritanie ne seraient associés à cet échange direct. L’agence de presse en question ne donne néanmoins pas de précisions sur le lieu de rencontre, à l’inverse de plusieurs médias marocains qui avaient indiqué la semaine dernière que cette rencontre devrait se tenir à huis clos et de manière informelle probablement en Suède. Il convient de préciser que Christopher Ross avait décliné sa nouvelle méthode de travail lors de la présentation de son rapport annuel sur la situation au Sahara devant le Conseil de sécurité de l’ONU. Pour gérer ce dossier, il avait opté pour des discussions indirectes entourées de la plus grande discrétion. Il doit donc, dans ce cadre, se rendre dans la région pour défricher le terrain et sonder la volonté des différentes parties d’entamer des discussions, directes ou indirectes. Il devrait également mener des consultations avec les pays membres du Conseil de sécurité, exception faite de la Chine. Du côté algérien, l’exclusion des négociations semble normale pour certains médias algérois très proches du pouvoir qui ont déjà commencé à préparer l’opinion publique à l’option de la mise à l’écart en minimisant ses conséquences. Ainsi, le site en ligne algeriepatriotique.com, officine de propagande de la très officielle APS, écrivait dans un article datant du 26 décembre, que « la réunion se fera donc en groupe restreint entre les deux parties opposées, ce que souhaite d’ailleurs l’Algérie qui n’est pas partie prenante. Rien de nouveau donc sur ce plan pour notre pays». Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a lui aussi déclaré dernièrement que “si M. Ross estime que les deux pays ne devraient pas être présents dans telle ou telle phase de négociations, nous n’avons absolument aucune difficulté à ce qu’il en soit ainsi”. Mieux, il a expliqué que son pays soutenait l’Envoyé spécial onusien qui a besoin d’imagination et de créativité dans la manière de conduire ses efforts avant d’appeler à ce que ce dossier “soit pris à bras-le-corps avec un agenda de visites sur le terrain, des rencontres plus ambitieuses et une combinaison de méthodes de travail”. Des propos qui laissent perplexes. D’autant que nombre de sources concordantes assimilent cette mise à l’écart d’Alger comme un moyen de séparer les affidés de leurs séides afin de donner plus de chance aux discussions de sortir du sempiternel obstacle du référendum dressé par Alger devant toute solution du dossier. Ce à quoi l’Algérie a réagi en voulant mettre le feu aux poudres. Selon certaines sources bien informées dans les camps de Tindouf, ses services secrets procèdent actuellement à une relance énergique de l’activisme séparatiste dans nos provinces sahariennes. Selon ces mêmes sources, des cadres du DRS algérien soumettent de jeunes Sahraouis à d’intenses entraînements et exercices de conditionnement pour préparer de nouveaux troubles au Sahara. Le DRS algérien, qui a la haute main sur tout ce qui concerne le Polisario et l’affaire du Sahara, a même organisé une rencontre de jeunes sous couvert du congrès de l’union de la jeunesse sahraouie. La démarche est simple : préparer des jeunes Sahraouis à provoquer les forces de l’ordre par des jets de pierres, d’engins incendiaires et de destruction de mobilier urbain. L’objectif est d’entraîner la police à intervenir pour être filmée et faire le «buzz» sur Internet et les réseaux sociaux. Le scénario ne s’arrête pas là, puisque ces scènes minutieusement montées serviront à alimenter l’argumentaire de l’Algérie et du Polisario sur de pseudo-violations des droits de l’Homme. Si les dirigeants algériens continuent de miser sur cette carte, c’est qu’ils sont parvenus à une double conclusion, expliquent ces sources : le soutien international croissant au plan marocain d’autonomie dont ils estiment indispensable de limiter le rayonnement international, d’une part, et d’autre part, la nécessité de «faire bouger les choses» dans les chefs-lieux de nos provinces sahariennes. Les responsables algériens sont conscients que le temps ne joue pas en leur faveur, particulièrement après l’adhésion de nombreux pays africains au plan marocain d’autonomie et le gel de reconnaissance de la pseudo-Rasd par plusieurs pays. Mais ce qui met le plus en désarroi les dirigeants algériens, c’est de voir que l’Algérie est désormais perçue comme le principal adversaire du Maroc dans le dossier du Sahara et non plus le Front Polisario, constatent les mêmes sources en précisant que si les neuf rounds de discussions entre le Royaume et ce dernier entre 2009 et 2010 n’ont pas abouti aux résultats escomptés, la faute n’en incombe nullement au Royaume qui a proposé dès 2006 son plan de solution qui consiste en une large autonomie du Sahara alors que le Front Polisario s’en tient envers et contre tous à la tenue d’un référendum d’autodétermination que tout le monde, y compris l’ONU, considère comme impossible à organiser.
Lu 1963 fois
Nouveau commentaire :
Dossiers du weekend | Actualité | Spécial élections | Les cancres de la campagne | Libé + Eté | Spécial Eté | Rétrospective 2010 | Monde | Société | Régions | Horizons | Economie | Culture | Sport | Ecume du jour | Entretien | Archives | Vidéo | Expresso | En toute Libé | USFP | People | Editorial | Post Scriptum | Billet | Rebonds | Vu d'ici | Scalpel | Chronique littéraire | Chronique | Portrait | Au jour le jour | Edito | Sur le vif | RETROSPECTIVE 2020 | RETROSPECTIVE ECO 2020 | RETROSPECTIVE USFP 2020 | RETROSPECTIVE SPORT 2020 | RETROSPECTIVE CULTURE 2020 | RETROSPECTIVE SOCIETE 2020 | RETROSPECTIVE MONDE 2020 | Videos USFP | Economie_Zoom | Economie_Automobile | TVLibe |
|
||||
|