-
Le conseiller militaire supérieur britannique pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord reçu par le ministre délégué chargé de l’Administration de la Défense nationale et par le Général de Corps d’Armée, Inspecteur Général des FAR
-
Inauguration de la section consulaire de l'ambassade du Maroc à Washington
-
Les Etats-Unis réaffirment leur soutien à l’initiative marocaine d’autonomie en tant que solution “sérieuse, crédible et réaliste”
-
Ouverture d'un atelier sur le désarmement, la démobilisation et la réintégration
-
Ligue des Etats arabes: Le renforcement de la lutte contre la corruption au centre d'une réunion avec la participation du Maroc
«Des centaines d’immigrés subsahariens, entre 150 et 200, selon les premières estimations, ont forcé les clôtures avec Mellilia. Et presque 50 personnes d’entre eux ont pu pénétrer dans la ville», rapporte l’agence espagnole EFE citant des sources policières. Cette nouvelle tentative s’est produite à 22 heures dans la zone Villa Pilar, très proche de l’aéroport de Mellilia. Plusieurs Subsahariens qui ont pu accéder à la ville ont trouvé refuge dans la maison du leader de l’opposition, en l’occurence Mustapha Aberchan, président de la Coalition pour Mellilia (CPM). «Je leur ai ouvert la porte parce que je ne voulais pas voir des blessés ni des intoxiqués devant ma maison», explique-t-il dans une déclaration à «El Pais». La police espagnole pourchassait les Subsahariens en les matraquant et en utilisant des gaz lacrymogènes. «El Pais» a voulu légitimer l’intervention musclée de la police espagnole en confirmant que ces Subsahariens «recourent non seulement à la violence pour forcer les clôtures ou pour entrer à la ville en utilisant des pateras, mais résistent aussi et affrontent les forces de sécurité en usant de bâtons et de couteaux. Dimanche dernier, six agents de la Guardia Civil ont été blessés par des Subsahariens; cinq d’entre eux ont été emprisonnés pour cette raison-là».
L’Association unifiée de la Guardia Civil explique le comportement «agressif» des Subsahariens envers les forces de l’ordre. Elle estime qu’ils recourent à la force pour éviter d’être expulsés immédiatement.
Selon le journal espagnol, le chef de la police à Mellilia, Ángel Riesco, s’est déplacé à la maison d’Aberchan pour négocier avec les Subsahariens «réfugiés» en vue de les conduire au Centre de séjour temporaire des immigrés.
Il y a quelques jours, les autorités marocaines ont empêché 200 Subsahariens d’entrer « illégalement » à Mellilia.
A noter que plus de 12.000 tentatives ont été enregistrées l’année dernière et environ 750 immigrés sans papiers ont pu s’infiltrer dans la ville occupée. 1940 autres avaient forcé la clôture en 2011, alors que les autorités de la ville occupée ont enregistré 3500 immigrés clandestins en 2005.