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Aït Ourir célèbre la poésie amazighe lors d'une soirée artistique
Aujourd'hui, ces nouvelles expressions ont gagné leurs lettres de noblesse, l'estime et la considération de tous ceux qui ne craignent pas le changement. Ils ont même leur propre site aux Anciens abattoirs de Casablanca, ayant cédé leurs locaux aux jeunes qui défendent différentes expressions artistiques allant du chant à la danse en passant par la peinture, le cinéma et la vidéo. Un geste fort louable pour accompagner ces jeunes qui s'expriment le plus normalement du monde, loin des vices et des déviances. C'est une décision salutaire à plus d'un titre car elle est susceptible de les protéger contre des dérives qui peuvent leur être fatales, surtout que les obscurantistes guettent les jeunes désoeuvrés qu'ils cherchent à enrôler.
Autre mérite de ces formations, c'est qu'elles ne se plaignent presque jamais, à la différence de leurs aînés qui n'en finissent pas de faire des revendications et ne cessent de courir après subventions et aides. Les jeunes, eux, travaillent sans rechigner, sans tendre la main et sans gérémiades. Ils font pour la plupart de l'autoproduction alors que les autres veulent que l'Etat produise à leur place comme si, à supposer même que cela arrive, ils allaient révolutionner la scène.
On a vu des clips de Darga et de Hoba Hoba Spirit très forts en créativité et très peu onéreux. Une preuve que la créativité et le talent ne s'achètent pas et qu'on peut faire beaucoup de choses avec peu de moyens si cette créativité et ce talent sont présents.
Cette vague, si on peut l'appeler ainsi, doit être encouragée et promue avec tous les moyens parce que le temps des classiques est révolu et que les vrais classiques ne sont plus de ce monde. Ceux qui sont encore en vie, préfèrent, semble-t-il, s'abstenir, peut-être par pudeur et ils ont raison.