-
Un an après le 7 octobre: Des manifestations de par le monde en soutien à Gaza
-
Un responsable du Hezbollah affirme que le contact avec le haut dirigeant Safieddine a été "perdu" depuis vendredi
-
Intenses bombardements israéliens sur Beyrouth : Frappes meurtrières dans la bande de Gaza
-
Situation au Liban: Session extraordinaire de la Ligue arabe au niveau des délégués permanents
-
Nuit de bombardements intenses sur la banlieue sud de Beyrouth
Lors d'une conférence de presse à Téhéran, le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale de la République islamique, Ali Shamkhani, a déclaré que l'Organisation iranienne de l'énergie atomique était prête à prendre des mesures "surprenantes" en cas d'abandon de l'accord sur le nucléaire.
Interrogé sur la possibilité que l'Iran quitte le TNP, il a répondu: "C'est l'une des trois options que nous envisageons."
"Nous avons salué l'insistance de l'Union européenne à vouloir maintenir les Etats-Unis dans (l'accord nucléaire)", a déclaré Ali Shamkhani, président du Conseil suprême de la sécurité nationale, dans une conférence de presse retransmise à la télévision iranienne.
"Mais si cela signifie dégrader la République islamique d'Iran ou payer une rançon à Trump, les Européens font une erreur stratégique", a-t-il poursuivi, en référence à de possibles concessions que les Européens seraient tenter de faire au président américain pour l'empêcher de s'en retirer.
L'objectif du TNP, qui est entré en vigueur en 1970, est d'empêcher la dissémination de l'arme atomique et de garantir à tous ses signataires le droit de développer un programme nucléaire civil. Il prévoit aussi le démantèlement progressif de l'arsenal des cinq puissances nucléaires originelles (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni).
L'Iran est membre du TNP depuis 1970. Donald Trump a donné aux signataires européens de l'accord de Vienne jusqu'au 12 mai pour "réparer les affreuses erreurs" de ce texte signé sous la présidence de Barack Obama en juillet 2015, faute de quoi il refusera de prolonger l'assouplissement des sanctions américaines contre la république islamique.
Le JCPOA (Plan d'action global conjoint), signé par l'Iran, les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Union européenne, a mis en place un encadrement des activités nucléaires iraniennes en échange d'une levée progressive des sanctions contre Téhéran.
Le président iranien Hassan Rohani a adressé mardi une nouvelle mise en garde à Donald Trump contre les "graves conséquences" qu'entraînerait un retrait américain de l'accord.
"Je dis à ceux de la Maison blanche que s'ils ne respectent pas leurs engagements, le gouvernement iranien réagira fermement", a déclaré Hassan Rohani dans un discours retransmis en direct à la télévision publique iranienne.
"Quiconque trahit cet accord doit savoir qu'il fera face à de graves conséquences", a ajouté le chef de l'Etat iranien devant une foule de milliers de personnes réunie à Tabriz.
A Genève, lors d'une conférence des Nations unies sur le désarmement, la Russie et la Chine ont présenté un projet de déclaration exprimant un "soutien sans faille" à l'accord sur le nucléaire en espérant qu'elle sera approuvée par un grand nombre de participants, a déclaré le délégué de la Russie.
Vladimir Iermakov, directeur général pour la non-prolifération au ministère russe des Affaires étrangères, a estimé que l'accord de Vienne était très fragile et que toute tentative visant à le modifier affecterait inévitablement le régime de non-prolifération.
Irak
La Française Mélina Boughedir, qui avait été condamnée en première instance à sept mois de prison pour "entrée illégale" en Irak, sera rejugée pour "terrorisme", selon une décision de la Cour de cassation, a affirmé mardi une source judiciaire, précisant que son nouveau procès aura lieu le 2 mai.