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Le Parti de la justice et du développement (AKP) issu de la mouvance islamiste est le grand favori des sondages. Il reste populaire malgré les critiques de l’opposition laïque longtemps au pouvoir, qui l’accuse de vouloir saper le régime séculier. L’armée, qui se veut la gardienne de la laïcité, a menacé récemment de renverser le gouvernement, comme elle l’a fait à plusieurs reprises par le passé. Mais de nombreux Turcs attribuent précisément à l’AKP la stabilité politique de ces dernières années. Arrivé au pouvoir en 2002, le parti a remporté une victoire écrasante aux élections législatives de 2007, avec plus de 46% des voix. Aux dernières municipales, en 2004, Justice et développement a pris les mairies de 12 des 16 plus grandes villes de Turquie, dont Ankara et Istanbul.
Dans une interview vendredi, le Premier ministre, ancien maire d’Istanbul, a jugé que son parti essuierait un échec s’il obtenait dans les assemblées provinciales moins de 47% des voix, son score aux élections législatives de 2007.
Dans le sud-est du pays, en proie à la rébellion kurde, le parti au pouvoir pense l’emporter face aux formations pro-kurdes, ce qui pourrait faciliter un règlement pacifique du conflit séparatiste qui pèse lourdement sur les finances du pays.
Selon les sondages, l’AKP remporterait entre 40 et 50% des voix, malgré un chômage record, une économie en plein ralentissement et des accusations de corruption.