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La France a "un des pires déficits de (son) histoire"
Reprise le 5 juin par les forces régulières syriennes appuyées par des combattants du Hezbollah libanais et par l'Iran, cette ville, située entre la frontière libanaise et Homs, était stratégique pour le réapprovisionnement des troupes insurgées. Les villes de Homs et d'Alep, plus au nord, semblent aujourd'hui dans le viseur des forces d'Assad.
Plusieurs mois d'enquête ont été nécessaires avant que la Maison Blanche n'acquière la certitude que les troupes pro-Assad avaient effectivement employé des armes chimiques.
Cette escalade a "changé la donne" quant à la position que Washington entendait adopter à l'égard de ce conflit qui dure depuis mars 2011 et a fait plus de 93.000 morts, selon le nouveau bilan établi par les Nations unies.
Ces évaluations des services américains sont corroborées par celles de la Grande-Bretagne qui a indiqué jeudi soir avoir des preuves croissantes démontrant que les forces gouvernementales syriennes ont fait usage et continuent de faire usage d'armes chimiques. La France est elle aussi parvenue à la conclusion, au début du mois, que du gaz sarin a été utilisé en Syrie "à plusieurs reprises et de façon localisée".
La Grande-Bretagne et la France ont obtenu, faute d'accord pour le prolonger, la levée de l'embargo de l'Union européenne sur les armes à destination des rebelles.
Les Occidentaux estiment qu'un soutien aux troupes du général Salim Idriss, transfuge de l'armée syrienne et commandant en chef de l'Armée syrienne libre permettrait de faire contrepoids à l'influence croissante de groupes sunnites liés à Al-Qaïda qui ont rejoint l'insurrection, comme le Front Al Nosra. L'envoi de plusieurs milliers de combattants chiites du Hezbollah libanais aux côtés des troupes syriennes ayant modifié l'équilibre des forces sur le terrain.