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Dans un avis publié lundi en ligne dans la revue "The Lancet Neurology", Bruno Dubois (UMR 975 Inserm, Université Pierre et Marie Curie, Groupe Pitié Salpêtrière, AP-HP), premier signataire, et ses collaborateurs, montrent qu'élargir l'ensemble des critères diagnostiques de la maladie d'Alzheimer permet de l'identifier à un stade très précoce.
Jusque-là, le diagnostic était évoqué devant des troubles de la mémoire. A ce stade, la maladie était évoluée et seule une biopsie cérébrale permettait de confirmer le diagnostic.
Dans un communiqué Bruno Dubois et ses collaborateurs soulignent: "Il n'est plus nécessaire d'attendre l'examen post-mortem pour confirmer la maladie d'Alzheimer, le diagnostic peut désormais être posé grâce aux biomarqueurs identifiables facilement chez les patients vivants, même à un stade très précoce de la maladie". Autrement dit, la présence d'une démence avérée n'est plus nécessaire: les patients doivent présenter des troubles épisodiques de la mémoire (des difficultés d'apprentissage d'une liste de mots, notamment) ainsi que des signes biologiques (un biomarqueur positif au moins) visibles par des examens de neuroimagerie, notamment une IRM, un PETscan, ou par l'analyse du liquide céphalorachidien (LCR). "Les patients sont identifiés avec plus de précision à un stade plus précoce", ajoutent les auteurs.
Résultat: une meilleure identification des patients. Les personnes sans symptôme clinique mais à risque de maladie d'Alzheimer du fait de la présence de biomarqueurs positifs, ou les personnes simplement porteuses de mutations génétiques pourront participer à des essais cliniques et retarder l'apparition de leur maladie.
A un stade plus avancé de la maladie, en phase prédémentielle, les patients pourront être intégrés à des essais thérapeutiques pour retarder la progression des signes.