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Le calme semblait revenu lundi matin, au quatrième jour du mouvement de contestation, né de l'opposition à un projet immobilier à Istanbul mais qui remet plus largement en cause la politique du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan.
A Izmir, dans l'ouest du pays, des manifestants ont lancé des cocktails molotov sur la permanence du Parti pour la justice et le développement (AKP). Le bâtiment a été partiellement détruit, avant que l'incendie ne soit éteint, rapporte l'agence de presse Dogan.
De violents affrontements ont également éclaté à Istanbul, où les protestataires ont érigé des barricades avec du mobilier urbain et des pavés. Toutes les rues menant au bureau du Premier ministre avaient été bouclées et la police a tiré des grenades lacrymogènes pour repousser les manifestants.
Aucun bilan n'a été communiqué, mais du personnel médical a soigné des blessés dans une mosquée voisine.
Dans le centre d'Ankara, la police a effectué une descente dans un centre commercial où elle soupçonnait des manifestants de s'être réfugiés, arrêtant des centaines de personnes.
Par ailleurs, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a lancé lundi un appel au calme après trois jours de violentes manifestations antigouvernementales et invité ses compatriotes à ne pas céder aux provocations d'"éléments extrémistes".
"Soyez calmes, détendus, et nous trouverons une solution à tout cela", a déclaré le Premier ministre au cours d'une conférence de presse à l'aéroport d'Istanbul avant son départ pour un voyage officiel au Maroc.