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Organisé par l'Association Confluences Musicales, le festival, placé cette année sous le thème "Tanger, essor et culture", fera l'éloge de l'essor industriel et économique que connaissent Tanger et sa région, tout en mettant l'accent sur la dimension culturelle nécessaire pour assurer un développement harmonieux de la ville du Détroit.
Lors d'une conférence de presse tenue récemment pour présenter cette édition, le président de l'Association Confluences musicales, Omar Metioui, a noté que le terme Tarab est utilisé par les organisateurs dans son sens le plus large, qui, au-delà de la musique arabe ou arabo-andalouse, englobe l'ensemble des traditions musicales du monde.
Comme chaque année, "Tarab Tanger" s'évertue dans sa programmation à trouver un équilibre entre le local et l'international. Ainsi, le festival accueillera "Libana", un groupe de femmes musiciennes venu des Etats-Unis et qui croie aux musiques traditionnelles du monde en tant qu'outil de convivialité et de communication pacifique entre les peuples.
Le festival proposera aussi une première au Maroc, un spectacle hispano-nippon mélangeant tradition samouraï et danse flamenco. De l'Iran, Muhammad Motamedi, chantera les classiques de la grande civilisation persane, accompagné de musiciens qui interprèteront en parallèle des airs kurdes.
La musique traditionnelle marocaine ne sera pas en reste. Du Nord au Sud du Royaume, plusieurs couleurs musicales passeront par les scènes de Tarab, comme la Aïta, représentée par le groupe des frères Bouazzaoui, experts de la Aïta marsâwiyya, et la Dqqa Roudâniyya, avec le mqaddem Ismail de Taroudant.
De son côté, Rhoum Bakkali, accompagnée de voix féminines et de percussions mesurées, chantera les poèmes et panégyriques de la Hadra chefchâwniyya . Pour clore ce programme, les organisateurs ont choisi de promouvoir un ensemble de jeunes musiciens de Tanger, encadré par l'Association Confluences musicales et dirigé par le violoniste Bachir Benyahya.