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Dans un communiqué publié à cette occasion, les fonctionnaires de la Pêche maritime mettent en garde les responsables contre les conséquences de leur politique de marginalisation des ressources humaines et dénoncent vigoureusement l'indifférence de l'administration à l’égard de leur cahier revendicatif.
Ils déplorent le fait que les ressources humaines, moteur vital de toute structure administrative, ne bénéficient pas de l’intérêt qui leur revient de droit et soient devenues le dernier souci des responsables du ministère. C’est à croire que ce personnel qui a acquis une longue expérience, des années durant, ne pèse pas lourd.
Même les conditions de travail de tous les jours laissent à désirer. Manque crucial de moyens logistiques, encombrement des bureaux, absence de structures sociales figurent en bonne place dans la liste non exhaustive de leurs revendications. En somme, rien n’est fait pour motiver les fonctionnaires qui sont considérés comme des laissés-pour-compte.
Les employés du département de la pêche dénoncent également le phénomène des fonctionnaires fantômes qui portent atteinte à l’image de l’administration, notamment par ces temps difficiles où les diplômés chômeurs sont légion. Se pencher sérieusement sur ce dossier contribuerait à le solutionner en partie. Quant à l’anarchie et au laisser-aller qui règnent au sein de l’administration, ils ne représentent que la partie visible de l’iceberg.
Les protestataires reprochent par ailleurs aux responsables du ministère le grand intérêt qu’ils portent aux appels d’offres et à leur mise en œuvre immédiate quoiqu’ils ne présentent aucun caractère prioritaire. Ils dénoncent également la délégation des attributions de quelques fonctionnaires à des sociétés ou à des bureaux privés contre des sommes sonnantes et trébuchantes. Et cela au détriment de nombreuses compétences aux profils pointus.