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Peu avant le début de la cérémonie de passation de pouvoir, la délégation marocaine participant aux travaux de la session, et composée d’Ahmed Lakhrif, secrétaire de la Chambre des conseillers et son représentant permanent auprès du Parlacen, et Najia Lotfi, membre de la section à la Chambre des représentants en charge de cette instance, a constaté la présence parmi l’assistance du représentant du front séparatiste au Panama sans y être invité.
Après que la délégation marocaine ait manifesté son refus catégorique à cette présence dans une instance au sein de laquelle le Parlement marocain est membre observateur permanent, les responsables des bureaux exécutifs sortant et élu du Parlacen ont exprimé leur étonnement de la présence du représentant de cette entité fantoche, étant donné qu’ils n’ont adressé l’invitation qu’aux représentants du cercle diplomatique des Etats membres, des pays observateurs et ceux ayant des liens avec le Parlacen, suite à quoi il a été expulsé immédiatement des lieux.
Le dénommé Mhamed Mbarek a quitté la cérémonie sans aucune réaction de sa part après qu'il s'est avéré qu'il n'avait reçu aucune invitation, et a tenté d'y assister à l’insu de tous.
Ce revers intervient quelques jours après le camouflet infligé au Polisario au Pérou, les autorités de ce pays ayant interdit récemment l’accès au territoire à la dénommée Khadijetou Mokhtar, pour usurpation de statut présumé de diplomate et pour activités politiques contraires aux lois de l’immigration en vigueur.
Les autorités péruviennes avaient aussi annoncé, le 27 septembre dernier, avoir refoulé, la séparatiste du Polisario de l'aéroport international de Lima vers l'Espagne, pays d’où elle a embarqué pour la capitale péruvienne le 9 septembre, "en application des lois migratoires en vigueur en vertu desquelles les étrangers qui ne sont pas admis sur le territoire national doivent retourner d’où ils sont venus".
Le bureau exécutif du Parlacen avait tenu sa réunion au titre de la session de juillet 2016 dans la ville de Laâyoune, et tenu une rencontre avec le bureau de la Chambre des conseillers, sanctionnée par la "Déclaration de Laâyoune", dans laquelle ils ont exprimé leur soutien à une solution pacifique, définitive et négociée au conflit du Sahara, dans le cadre du respect des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies d'une part, et de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc, d’autre part.