-
À Sète, Mustapha Jmahri explique l’identité maritime d’El-Jadida
-
Journée culturelle bissau-guinéenne au Théâtre Mohammed V : Bonnes performances du groupe «Netos de Bandim» et de l'artiste musicien Binham Quimor
-
La diversité culturelle du Maroc célébrée au Village de la Francophonie à Paris
-
"Le plus grand mariage du monde", un spectacle célébrant les traditions marocaines le 7 décembre prochain à Casablanca
Après «Délire rouge», sorti en 2010, le jeune réalisateur propose un nouveau court métrage, intitulé «Sirène». Un film résolument intimiste, reconnaît-il. Et pour cause. «L'idée m'est venue, tout simplement de ma propre vie, de cette routine dans laquelle je vis parfois. Comme dans le film c’est un miroir de ma vie quotidienne, j'ai décidé de le faire jusqu'au bout, et le plus honnêtement possible», confie Mohammed Hatim Belmehdi. Il souligne que l’histoire que raconte son film est celle «d’un destin parallèle entre une femme et un poisson. Le poisson vit dans un bocal et la jeune femme vit dans un minuscule appartement qui est en fait la métaphore d’un bocal».
S’agissant du recours à la voice-over, le réalisateur explique que le film étant intimiste, «du coup les dialogues sont rares. Tout se passe à l’intérieur du personnage, cloisonné dans cet espace clos. D’où le choix de la voice-over comme ressort capable de traduire au mieux l’état du personnage». Par ailleurs, poursuit-il, «Si la majeure partie du film passe sans dialogues ou monologue mais plutôt sous forme de monologue intérieur, c’est que le personnage fait une différence entre sa vie réelle et son monde imaginaire. Il fallait donc que sa voix reste présente, pour guider notre réflexion de manière à ce que son développement reste d'une traite et cohérent».
Interprété par Zineb Samara, Rachid Zaki avec les voix of de Mehdi Najeb (le père) et de Fatima-Ezzahra Elomari (la mère), «Sirène» est en fait l’histoire d’une femme qui ne se retrouve pas dans ce monde où règne la monotonie assommante. Pour atteindre ce semblant de liberté qu’elle espère avoir un jour, Hoda veut devenir une sirène. N’ayant pas trouvé ce bonheur dans son environnement, la jeune femme flirte avec l’idée du suicide, une manière de chercher la délivrance.
Mais contre toute attente, le destin semble vouloir voir autrement les choses. En effet, à sa grande surprise, Hoda découvre un certain 11 septembre qu’elle est enceinte. Mais celle qui n’a aucun souvenir de ses parents et qui a toujours vécu seule dans son minuscule appartement, refuse de donner la vie. Ira-t-elle au bout de sa décision? Le fameux petit studio sera-t-il illuminé par l’arrivée d’un petit enfant?
Equipe technique
Le scénario de ce film est signé Rachid Zaki qui assure aussi la direction artistique. Avec Ahmed Elhabib Belmehdi (producteur), Sanae Elkhari (script), Zineb Elhardouz (montage) et Youness Hammidi (musique originale) .