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Il y a deux ans, en réaction au projet de Stockholm de reconnaître la prétendue «RASD», le Maroc avait décidé de boycotter les sociétés suédoises. Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement de l’époque ajoutait une autre raison à la colère de Rabat, du fait que les autorités suédoises interdisaient aux exportations marocaines provenant du Sahara d’accéder au marché local et menaient des campagnes contre les entreprises installées dans la province.
Aujourd’hui, nous assistons à un revirement total de la situation. Désormais, ce sont les partisans du Polisario dans le pays nordique qui montent au créneau pour dénoncer la volte-face de l’Exécutif de Stefan Löfven.
Dans un communiqué, l’ONG «Western Sahara Resource Watch» cite quelques entreprises suédoises engagées aux côtés de sociétés marocaines pour la réalisation de projets au Sahara, notamment l’extraction des phosphates, la fourniture de produits pétroliers et la pêche. Dans la liste de WSRW figure également un tour-opérateur qui promeut le kit-surf à Dakhla.
L’association déplore l’«absence actuelle d'avis du gouvernement». Ce qui a «conduit à une multitude d'interprétations des principes juridiques applicables au Sahara», souligne l’ONG qui a invité «le gouvernement suédois à conseiller clairement aux entreprises de ne pas s'engager dans le territoire».
WSRW n’est d’ailleurs pas la seule à aborder ce sujet. L’antenne suédoise de l’Association Emmaüs a établi un rapport sur cette question, présenté le 27 septembre à Stockholm en présence de membres du Polisario.
A noter que la Suède a donné, le 19 avril, son feu vert à la Commission européenne d’entamer des négociations avec le Maroc afin de contourner le verdict de la Cour de justice de l’Union européenne du 21 décembre 2016 excluant le Sahara marocain de tous les accords de libre-échange qui seront conclus.