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Cette feuille de route pour les quatre prochaines années, un peu timorée dans l’apparence, tend à faire aboutir l’extension de la couverture et l’élargissement de la connectivité mobile et surtout le développement de l’accès à l’Internet à haut débit, mais aussi la stimulation de la concurrence pour une meilleure accessibilité en termes de prix. En deux mots : rendre la connectivité à la portée de tout le monde.
En effet, les orientations stratégiques à l’horizon 2013 sont axées autour de quatre points :
- le soutien de la poursuite de l’investissement dans le secteur des télécommunications considéré comme un des pôles majeurs dans le développement global de l’économie marocaine.
- le déploiement d’infrastructures adaptées répondant à l’évolution des usages en vue de réduire la fracture numérique qui concerne désormais l’accès, l’usage et le contenu. L’accès à des contenus autres que la voix (données, images, etc.) nécessitera des débits de plus en plus importants et a pour corollaire le renforcement des infrastructures fixes (principalement à base de fibre optique) à même de garantir la disponibilité d’offres de services globaux dans des conditions de qualité de service à la hauteur des attentes des consommateurs et des entreprises. Cet objectif passe par la stimulation du marché pour le déploiement de solutions offrant des accès très haut débit.
- l’élargissement de l’accessibilité aux services des télécommunications (voix et Internet) par la mise en place des conditions à même de stimuler une baisse significative des prix des communications réduisant ainsi leur impact sur les dépenses des ménages et des entreprises.
- la poursuite de la croissance des différents segments du marché par l’activation de leviers de régulation à même de développer la concurrence entre les différents acteurs. Pour ce faire, le Gouvernement procédera au renforcement du rôle du régulateur en le dotant des moyens nécessaires, y compris réglementaires, lui permettant la mise en place des conditions de déploiement effectif des leviers de régulation et de la concurrence.
Pour atteindre ces objectifs, l’ANRT se doit de procéder au déploiement de mesures de régulation, adopter un calendrier de libéralisation donnant de la visibilité aux opérateurs, élaborer un plan pour le développement du haut débit et réviser, bien entendu, le cadre législatif et réglementaire.
intensification de
la concurrence
En matière de régulation, les mesures retenues visent, rappelait-on, l’intensification et le renforcement de la concurrence sur les différents segments de marché ainsi que la mise en place des conditions pour le déploiement pratique des leviers de régulation prévus. Le développement de la portabilité des numéros, qui constitue un important levier de stimulation de la concurrence, sera consacré par l’allégement des procédures opérationnelles En ce qui concerne l’interconnexion, et à partir de 2010, les tarifs de terminaisons, tant fixes que mobiles, connaîtront des baisses significatives qui permettraient de les situer à des niveaux comparables à ceux observés au niveau international.
Par ailleurs, s’agissant de la libéralisation, la prochaine phase , indique la note, sera axée autour du développement des infrastructures pour l’Internet et le très haut débit ainsi que l’introduction de nouvelles technologies mobiles afin de permettre au Maroc de maintenir sa position de leader de sa région notamment dans les télécommunications mobiles.
Cela dit, l’ANRT demeure convaincue que le potentiel de croissance du secteur pour les quatre prochaines années reste important. Les évolutions technologiques à l’international s’orientent vers la convergence des réseaux et des services avec des besoins en débits de plus en plus importants.
Les technologies de 4ème génération pourraient constituer, à moyen terme, un choix des opérateurs en raison, d’une part, de la forte croissance de l’Internet mobile au Maroc et, d’autre part, de la faible pénétration de l’Internet haut débit fixe.
Enfin, le développement des e-services, notamment ceux liés au e-gouvernement tels que définis par la stratégie «Maroc Numeric 2013», aux services de banque en ligne et au e-learning grâce aux programmes de généralisation des technologies de l’information dans l’enseignement (GENIE, …), peut représenter de réelles potentialités de croissance du marché durant la période à venir.