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Alexandre Benalla, collaborateur du président français Emmanuel Macron mis en cause après la diffusion de vidéos le montrant frappant un manifestant, a été placé en garde à vue vendredi matin, a-t-on appris de source judiciaire.
Alexandre Benalla, dont la présidence française a par ailleurs annoncé le prochain licenciement, est visé pour des faits de violences en réunion par personne chargée d'une mission de service public, d'usurpation de fonctions, de port illégal d'insignes réservés à l'autorité publique et de complicité de détournement d'images issues d'un système de vidéo-protection, a-t-on précisé de même source, tandis que ne cessait d'enfler l'affaire, très embarassante pour le président Macron.
Trois policiers ont été par ailleurs suspendus à titre conservatoire pour avoir extrait des images de vidéo-surveillance de la Ville de Paris et les avoir transmises à Alexandre Benalla, a-t-on appris vendredi auprès d'une source proche du dossier.
Migrants
A une semaine de la date limite fixée par la justice, 364 des 2.500 familles de migrants auxquelles des enfants de cinq ans et plus ont été enlevés à leur arrivée aux Etats-Unis ont été réunies, selon les services juridiques de l'agence américaine chargée de l'immigration.
Le rapport d'étape remis dans le cadre de la procédure judiciaire entamée par l'American Civil Liberties Union (ACLU) contre les séparations parent-enfant à la frontière, ne dit pas combien de familles pourront être réunies au total.
Sur les 2.500 couples jugés potentiellement aptes à récupérer leurs enfants, 848 ont été interrogés et autorisés à le faire, selon les avocats de l'Immigration and Customs Enforcement (ICE).
Deux cent vingt-neuf autres ont été jugés inaptes, notamment en raison d'antécédents judiciaires ou parce qu'ils ont "renoncé" à retrouver leurs enfants. Les autres attendent l'examen de leur situation.