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La Française Mélina Boughedir, qui avait été condamnée en première instance à sept mois de prison pour "entrée illégale" en Irak, sera rejugée pour "terrorisme", selon une décision de la Cour de cassation, a affirmé mardi une source judiciaire, précisant que son nouveau procès aura lieu le 2 mai.
Selon la loi irakienne, la jeune femme de 27 ans, qui avait écopé d'une peine de sept mois de prison et devait initialement être expulsée vers la France, risque la peine capitale pour appartenance à une organisation terroriste, même pour les non-combattants.
Mélina Boughedir a été arrêtée durant l'été 2017 à Mossoul, ancienne "capitale" irakienne du groupe terroriste "Etat islamique" (EI) dans le nord, avec ses quatre enfants, dont trois ont depuis été rapatriés.
Une autre française, Djamila Boutoutaou, a été condamnée le 17 avril à la prison à perpétuité pour appartenance à l'EI par la Cour pénale centrale de Bagdad, devant laquelle elle a plaidé avoir été dupée par son mari.
Sinaï
Human Rights Watch (HRW) a indiqué lundi craindre une "crise humanitaire imminente" dans le nord du Sinaï, où l'armée égyptienne mène une vaste opération contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI).
Lancée le 9 février, l'opération "Sinaï 2018" a conduit "jusqu'à 420.000 habitants de quatre villes du nord-est dans un besoin urgent d'aide humanitaire", a estimé HRW dans un communiqué.
"Sinaï 2018" s'est accompagnée d'"une diminution marquée des réserves de nourriture, de médicaments, de gaz de cuisson et d'autres biens commerciaux essentiels", déplore l'ONG basée à New York, qui se fonde sur des témoignages de journalistes locaux et de résidents, des articles de presse et des images d'amateurs.
Au Caire, un porte-parole de l'armée égyptienne a condamné ce rapport, affirmant qu'il était basé "sur des sources non fiables".
"Nous continuons de distribuer des rations alimentaires aux populations, y compris aux habitants dans les zones où se déroulent les opérations militaires", a déclaré le porte-parole Tamer Al-Rifaï à l'AFP.