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Une vingtaine de personnes proches de Matteo Messina Denaro, recherché depuis 25 ans et considéré comme le chef suprême de Cosa Nostra, la mafia sicilienne, ont été arrêtées jeudi, a annoncé la police italienne.
"Cette opération s'inscrit dans une enquête plus large dont l'objectif est de capturer le fugitif Matteo Messina Denaro, y compris à travers l'affaiblissement progressif des circuits criminels sur lesquels il s'appuie et l'assèchement de leurs ressources économiques", a expliqué la police dans un communiqué.
Ces personnes arrêtées, soupçonnées d'association mafieuse, extorsion ou encore port d'armes, font également partie d'un réseau de distribution des ordres de Messina Denaro à travers les traditionnels "pizzini", ces petits papiers contenant des messages souvent codés.
Depuis les années 2000, la police italienne multiplie les arrestations et les saisies dans son entourage, dans une stratégie d'isolement qui n'a pour l'instant pas porté ses fruits.
Yémen
Le ministre yéménite de l'Intérieur Ahmed al-Misri a ordonné jeudi l'arrestation "immédiate" d'un colonel basé à Aden (sud), citant des accusations de viols contre des migrants africains détenus sous sa surveillance.
Cette annonce a été faite au lendemain d'un rapport de l'organisation Human Rights Watch (HRW) qui a affirmé que des hommes, des femmes et des enfants fuyant la corne de l'Afrique avaient été victimes de torture et de violences sexuelles de la part de fonctionnaires yéménites.
M. Misri "a ordonné aux services de sécurité compétents d'arrêter immédiatement le colonel Khalid al-Alwani, ancien directeur du centre de réfugiés africains, qui fera l'objet d'une enquête pour violations des droits de l'Homme et cas de viols contre des migrants africains", selon un communiqué publié sur le site du ministère de l'Intérieur.
HRW a publié mercredi un rapport accusateur, affirmant que des migrants étant passés par le centre de Buraika avaient été battus par des geôliers armés de barres métalliques et agressés sexuellement.