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Le président philippin Rodrigo Duterte a annoncé mercredi le retrait de l'archipel du traité fondateur de la Cour pénale internationale (CPI), qui se penche sur sa politique meurtrière contre la drogue.
"Je déclare (...) que les Philippines révoquent leur ratification du Statut de Rome avec effet immédiat", a dit le président dans un communiqué.
La Cour établie à La Haye a annoncé début février l'ouverture d'un "examen préliminaire", étape préalable à une enquête, sur la campagne antidrogue menée par M. Duterte.
Cette politique sème l'inquiétude dans les rangs de la communauté internationale.
Elu dans un fauteuil en 2016, le président Duterte avait promis d'éradiquer le trafic de drogue en faisant abattre des dizaines de milliers de délinquants.
Depuis son élection, près de 4.000 trafiquants et usagers de drogue présumés ont été tués par la police, d'après les statistiques officielles.
HRW
L'organisation Human Rights Watch (HRW) a dénoncé, mercredi, des "vagues d’expulsion arbitraires" de migrants subsahariens par l’Algérie vers le Mali.
"Les expulsions sont effectuées sans respecter les droits des travailleurs migrants", déplore l’ONG, relevant que les autorités algériennes ne filtrent pas adéquatement les migrants et ne leur donnent pas la chance de contester leur expulsion, y compris à ceux qui peuvent prétendre au statut de réfugié.
Au-delà du caractère arbitraire des expulsions, HRW dénonce la mise en danger des migrants subsahariens qui sont expulsés "vers des zones de non-droit" au Mali.
Human Rights Watch appelle dans ce sens l’Algérie à "respecter le droit international en sa qualité de membre de la convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leurs familles".
"L’Algérie n’a pas le droit de procéder à des expulsions collectives de travailleurs migrants et de leurs familles et elle doit examiner et juger de chaque expulsion éventuelle de façon individuelle", rappelle l’ONG.