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De nouvelles émeutes ont éclaté mercredi dans le centre du Sri Lanka, malgré l'état d'urgence instauré la veille pour 10 jours en raison d'une vague de violence contre la minorité musulmane, a annoncé la police qui a précisé avoir fait usage de gaz lacrymogène.
Au moins trois policiers ont été blessés dans des affrontements avec des émeutiers à Menikhinna, dans la région touristique et multi-ethnique de Kandy, foyer de violences qui ont causé la mort de deux personnes et la destruction d'une centaine d'habitations et commerces depuis plusieurs jours, a précisé Ruwan Gunasekera, porte-parole de la police.
Sept personnes ont été arrêtées mercredi pour avoir bravé le couvre-feu qui avait été décrété lundi. Elles sont accusées d'avoir provoqué des troubles dans cette région connue pour ses plantations de thé et ses sites bouddhistes.
Les écoles de Kandy, à 115 kilomètres (72 miles) à l'est de Colombo, restaient fermées mercredi.
Arrestations
Huit personnes, dont deux militaires burkinabés, ont été arrêtées dans le cadre de l'enquête sur l'attaque menée vendredi dernier par des islamistes dans la capitale du Burkina Faso, Ouagadougou, a annoncé une procureure.
Un groupe affilié à Al-Qaïda, le JNIM, a revendiqué l'attaque contre l'ambassade de France et l'état-major des forces armées à Ouagadougou, dans laquelle huit agents de sécurité ont été tués et plus de 80 personnes blessées. Huit assaillants ont également péri dans les fusillades.
Les enquêteurs soupçonnent que les assaillants aient bénéficié d'un appui à l'intérieur de l'état-major, lorsqu'ils ont attaqué une salle où des gradés étaient censés être en réunion.
"Un ex-militaire et deux autres toujours en service figurent parmi les personnes arrêtées par les enquêteurs", a déclaré mardi soir à la presse la procureure Maizan Sereme, en ajoutant que plus de 60 personnes - des blessés et des témoins - avaient été interrogées.