Au moins quatre personnes ont été tuées et deux sont portées disparues à la suite de glissements de terrain provoqués par des pluies torrentielles près de Jakarta, tandis que des milliers d'habitants ont fui leur domicile, ont annoncé mardi les autorités indonésiennes.
Les corps de trois personnes ont été retirés d'un amas de boue et de pierres à la suite d'un éboulement dans un quartier de Bogor, ville d'un peu plus d'un million d'habitants, au sud de la capitale indonésienne.
Des centaines de secouristes parmi lesquels des militaires, policiers et habitants remuaient la terre et les débris pour tenter de retrouver deux autres personnes ensevelies.
Non loin du principal aéroport de Jakarta, une femme de 24 ans a été secourue après avoir passé 14 heures coincée à l'intérieur d'une voiture ensevelie par un glissement de terrain qui a recouvert un mur de soutènement en partie effondré.
Centrafrique
L'ONU a fermement condamné l'attaque en décembre d'un hôpital civil à Ippy, dans le centre de la Centrafrique, et pointe du doigt deux groupes armés qui avaient par le passé nié en bloc avoir attaqué l'établissement et tué 17 civils.
"La Minusca a dépêché une mission d'établissement des faits au mois de janvier 2018, qui a confirmé l'attaque délibérée contre les civils à l'hôpital d'Ippy", a déclaré la mission de l'ONU en Centrafrique, la Minusca, dans un communiqué reçu mardi par l'AFP.
Les combattants de l'Union pour la paix en Centrafrique (UPC) et du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) avaient encerclé l'hôpital et ouvert le feu sur le personnel civil de l'hôpital et sur les patients, tuant 12 hommes, une femme, trois enfants et un nourrisson, selon des témoignages recueillis par la Minusca.
Par le passé, ni l'UPC ni le FPRC n’avaient reconnu être à l'origine de l'attaque de l'hôpital.