Un soldat et un combattant armé ont été tués lors d'une opération antiterroriste à Tripoli, la grande ville du nord du pays, théâtre d'affrontements sporadiques ces dernières années, a annoncé lundi l'armée.
Les échanges de tirs se sont déroulés dimanche soir dans le quartier sunnite de Bab al-Tebbané. "Un soldat a été tué et plusieurs autres ont été blessés" quand ils ont été pris pour cible, y compris à l'aide de grenades, a indiqué l'armée sur son site Internet.
Un des assaillants, Hajer al-Abdallah, présenté comme un "terroriste", a été tué, tandis que son frère a été arrêté. "Des armes et des munitions ont été retrouvées", a ajouté l'armée, sans autre précision sur les hommes visés par le raid.
Deuxième ville du Liban, Tripoli a été directement affectée par le conflit qui ravage la Syrie voisine depuis 2011, où le régime du président Bachar al-Assad, issu de la minorité alaouite, lutte depuis 2011 contre une rébellion majoritairement sunnite.
Turquie
La Turquie a annoncé lundi avoir arrêté 573 personnes qui ont critiqué sur les réseaux sociaux l'offensive militaire lancée le 20 janvier dans le nord-ouest de la Syrie.
"Depuis le déclenchement de l'opération Rameau d'olivier, 449 personnes ont été placées en détention pour diffusion de propagande terroriste sur les réseaux sociaux et 124 personnes pour participation à des actions de protestation", a déclaré le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.
L'opération militaire, qui vise les milices kurdes YPG (Unités de protection du peuple), considérées par Ankara comme un groupe terroriste et une extension des séparatistes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), est largement appuyée par les médias, majoritairement pro-gouvernementaux, et la plupart des formations politiques, à l'exception du parti prokurde HDP.