L'ancien chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a scellé jeudi soir son alliance avec la droite souverainiste en vue des élections législatives du 4 mars, a-t-il indiqué sur son compte Twitter.
"Je viens de signer avec Matteo Salvini et Giorgia Meloni le programme électoral du centre-droit. Ensemble on gagnera !", écrit le magnat des médias italiens, sous une photo le représentant aux côtés du chef de la Ligue, mouvement anti-immigration proche du Front national français, et de la présidente du petit parti de droite Fratelli d'Italia (FDI).
Le contenu de ce programme n'a pas été divulgué mais il prévoit notamment l'instauration d'une "flat tax", un impôt sur le revenu uniforme, de 23%, et l'abolition de la réforme des retraites, la loi Fornero adoptée en 2011, qui avait reculé l'âge des départs en retraite.
Silvio Berlusconi, d'abord sceptique sur cette abolition qui pourrait coûter des dizaines de milliards d'euros, a fini par s'y rallier.
L'accord signé jeudi soir n'a toutefois pas éliminé tous les points de désaccord entre Forza Italia, la droite modérée et européenne de Silvio Berlusconi et celle plus radicale et souverainiste emmenée par la Ligue et Fratelli d'Italia.
Silvio Berlusconi, 81 ans, et Matteo Salvini, 44 ans, s'opposent toujours sur le nom du Premier ministre en cas de victoire.
Tuerie
Au moins cinq soldats nigériens ont été tués et "plusieurs autres blessés" mercredi dans une attaque attribuée à Boko Haram dans le sud-est du Niger, proche du Nigeria, a appris vendredi l'AFP de sources sécuritaires concordantes
"Il y a eu des soldats morts et une dizaine de blessés dans cette attaque de Boko Haram à Toummour", une commune de la région de Diffa, a indiqué à l'AFP un responsable des services de sécurité alors qu'une autre source sécuritaire parle d'"au moins 5 soldats tués et un civil".
Cette attaque intervient après plusieurs mois d'accalmie dans la région de Diffa théâtre depuis février 2015 de nombreuses attaques de Boko Haram.
Selon cette deuxième source, les assaillants ont pu surprendre les soldats en arrivant avec des véhicules militaires nigériens volés lors de précédentes opérations. Ce mode opératoire a déjà été utilisé à plusieurs reprises par le groupe islamiste dans la zone.