Le Premier ministre bulgare, Boïko Borissov, dont le pays assure depuis le début du mois la présidence semestrielle de l’Union européenne, a plaidé mercredi à Strasbourg en faveur d’une adhésion des pays des Balkans occidentaux.
Il en va, selon lui, de la sécurité et de la stabilité du continent mais également de la capacité de l’Union à préserver son influence au sein des pays concernés, Serbie, Monténégro, Macédoine, Albanie, Bosnie-Herzégovine et Kosovo.
"Nous devons garantir la sécurité des Balkans parce qu’il en va de la sécurité de l’Europe dans son ensemble", a affirmé Boïko Borissov, devant le Parlement européen.
"Si nous ne garantissons pas cette sécurité, il y aura des arrivées massives de combattants étrangers, il y aura une radicalisation", a-t-il ajouté.
Reconnaissant qu’aucune demande d’adhésion n’aboutirait d’ici la fin de l’actuelle mandature, soit 2019 - celles de la Serbie et du Monténégro sont les plus avancées -, le dirigeant de centre-droit a plaidé pour que les perspectives européennes, qui avaient été offertes à ces pays à la fin des guerres dans l’ex-Yougoslavie, soient réaffirmées.
Libye
Quelque 1.400 migrants entassés dans des bateaux ont été secourus mardi en mer Méditerranée, au large des côtes libyennes, ont annoncé les garde-côtes italiens, tandis que deux corps ont été retrouvés.
Une opération de sauvetage a été organisée en coopération avec la mission navale de l'Union européenne, baptisée "Sophia", et des navires d'organisations humanitaires, précise le communiqué des garde-côtes italiens.
Depuis le début de l'année, 974 migrants ont rejoint l'Italie via la mer, soit nettement moins que les 2.393 sur la même période l'an dernier, avait annoncé un peu plus tôt dans la journée le ministère italien de l'Intérieur.
Le nombre d'arrivées en Italie en 2017 a diminué d'un tiers par rapport à 2016, avec 119.000 migrants, annonçait en décembre le ministère de l'Intérieur, en soulignant les efforts des autorités libyennes après la signature d'un accord prévoyant l'aide de l'Italie.