L'Arabie Saoudite a intercepté vendredi un nouveau missile balistique au-dessus d'une province frontalière du Yémen, après l'annonce par les rebelles yéménites d'un tir contre le royaume saoudien.
Les rebelles houthis, soutenus par l'Iran, sont en guerre contre le pouvoir au Yémen, aidé militairement depuis 2015 par une coalition arabe dirigée par l'Arabie Saoudite.
Ils ont affirmé le matin avoir tiré un missile sur la province saoudienne de Najrane, dans un communiqué publié par leur télévision, Al-Massirah TV. Selon la télévision d'Etat saoudienne Al-Ekhbariya, la défense anti-aérienne a intercepté le missile balistique au-dessus de Najrane. Elle n'a fourni aucune autre précision.
Il s'agit du troisième missile balistique tiré par les rebelles yéménites contre l'Arabie Saoudite depuis le 4 novembre.
Les deux premiers missiles tirés en novembre et en décembre ont été interceptés au-dessus de la capitale saoudienne Ryad, l'un avait ciblé l'aéroport international et l'autre le palais Yamama, la résidence officielle du roi Salmane.
Guinée Equatoriale
La Guinée Equatoriale mène "des recherches intensives partout" dans le pays pour traquer les "mercenaires" à l'origine du "coup d'Etat" que Malabo a annoncé mercredi avoir déjoué, a indiqué vendredi à l'AFP un haut responsable du régime. "On mène des recherches intensives partout", a déclaré à l'AFP sous couvert d'anonymat ce responsable joint depuis Libreville, soulignant une "accalmie relative" de la situation. Les recherches sont concentrées dans "la zone d'Ebibeyin et autres forêts environnantes", mais aussi "dans des localités où ils se seraient infiltrés", à Bata, Malabo, Ebibeyin et Mongomo, a-t-il ajouté.
La même source a souligné une "absence de précision sur le nombre exact de mercenaires" encore "infiltrés" en Guinée Equatoriale.
Jeudi, les Nations unies ont indiqué d'un émissaire de l'ONU se rendrait en Guinée Equatoriale la "semaine prochaine" pour des entretiens.