Deux navires ont secouru dans la nuit de lundi à mardi 255 personnes se trouvant à bord de trois embarcations en Méditerranée, parties de la Libye avant une vague de mauvais temps, ont annoncé les gardes-côtes italiens.
L'ONG Proactiva Open Arms a secouru un canot pneumatique à bord duquel se trouvaient 134 personnes, dont sept enfants. Tous ces migrants devaient être transbordés sur le navire Aquarius d'une autre ONG, SOS Méditerranée, avant d'être transportés à Pozzallo, en Sicile. Un navire militaire de l'opération européenne anti-passeur Sophia a de son côté secouru les occupants de deux autres petites embarcations.
Ces derniers, près de 230, seront également transbordés à bord de l'Aquarius, a indiqué à l'AFP une porte-parole de SOS Méditerranée qui a précisé que les personnes secourues dans les eaux internationales par Proactiva Open Arms étaient "surtout des familles avec des enfants venant du Pakistan, Bangladesh et de l'Afrique de l'Ouest".
Arrestations
La police turque a arrêté 54 personnes appartenant au personnel d'une université qui a été fermée après le coup d'Etat manqué de juillet 2016, rapporte l'agence anatolienne de presse mercredi.
Au total, 171 mandats d'arrêt ont été émis contre des enseignants et des personnels administratifs de l'ancienne université Fatih d'Istanbul, interdite d'activité par décret présidentiel. Ces personnes sont accusées d'avoir utilisé une messagerie cryptée, ByLock, dont les autorités turques affirment qu'elle est fréquemment employée par les partisans du prédicateur en exil Fethullah Gülen. Le président turc Recep Tayyip Erdogan affirme que son ancien allié est l'instigateur du putsch manqué l'an passé, ce que ce dernier dément. Plus de 50.000 personnes, dont des fonctionnaires et des membres des services de sécurité, ont été emprisonnées et plus de 150.000 ont été limogées ou suspendues de leurs fonctions dans le cadre de la répression menée par Erdogan.