Quatre enfants ont été tués jeudi et vingt personnes blessées quand un car scolaire a été coupé en deux dans une collision avec un train dans le sud-ouest de la France.
Le véhicule scolaire, qui transportait une vingtaine d'adolescents d'un collège, âgés de 13 à 17 ans, a été percuté à un passage à niveau vers 15h00 GMT à Millas, dans les Pyrénées-Orientales, près de la frontière avec l'Espagne.
Vingt-quatre personnes ont été impliquées dans cet accident, dont une vingtaine d'enfants âgés de 13 à 17 ans scolarisés à Millas.
"Quatre décès ont été constatés, dix personnes sont en situation d'urgence absolue et dix en urgences relatives", transférées vers les hôpitaux de la région", a précisé la Préfecture des Pyrénées-Orientales, dans un communiqué publié dans la nuit de jeudi à vendredi. Le maire d'une localité voisine de l'endroit du drame, Robert Olive, avait auparavant parlé d'une "vision d'horreur" et expliqué que l'accident s'était produit "au croisement de la voie ferrée, sur un passage à niveau très dégagé".
"Le car a vraiment été coupé en deux par le train", a-t-il dit.
Justice
La Cour suprême israélienne a jugé jeudi illégal le refus des autorités de restituer les corps de Palestiniens auteurs d'attentats en vue de les échanger contre les dépouilles de deux soldats israéliens présumés tués dans la bande de Gaza.
La plus haute instance judiciaire israélienne, saisie il y a plusieurs mois par les familles de neuf Palestiniens, a donné six mois au gouvernement pour faire adopter une loi autorisant ce genre de pratique faute de quoi les dépouilles de ces Palestiniens devront être restituées à leurs proches, selon des sources judiciaires.
La Cour suprême a jugé que la législation actuelle ne permet pas aux autorités de refuser de restituer à leurs familles les corps d'auteurs d'attaques.
En 2016, le gouvernement israélien avait annoncé qu'il ne restituerait les corps de ces Palestiniens qu'en échange des dépouilles des soldats Oron Shaul et Hadar Goldin que détiendrait le mouvement palestinien Hamas depuis la guerre de 2014 dans la bande de Gaza et qu'Israël tient pour morts. Le Hamas entretient l'ambiguïté sur leur sort.