Les autorités turques ont lancé lundi des mandats d'arrêt à l'encontre de 107 enseignants pour leurs liens présumés avec le prédicateur musulman en exil Fethullah Gülen, qu'Ankara accuse d'avoir orchestré la tentative de putsch de juillet 2016, rapporte l'agence de presse turque Dogan.
Cinquante et un de ces enseignants ont été appréhendés à Ankara, écrit Dogan en ajoutant que les opérations se poursuivent pour interpeller les autres.
Ces enseignants avaient déjà été suspendus de leurs fonctions dans le cadre de la vaste répression qui a suivi le putsch avorté, précise l'agence.
Plus de 50.000 personnes ont été incarcérées en attendant d'être jugées, dans le cadre de cette répression, et 150.000 fonctionnaires, enseignants ou membres des forces armées ont été destitués ou suspendus depuis juillet 2016.
Irak
Environ 300 femmes et enfants de jihadistes étrangers capturés à Mossoul, ancienne "capitale" irakienne du groupe Etat islamique (EI), ont été transférés du nord de l'Irak vers Bagdad, "en vue de leur expulsion vers leur pays", a indiqué lundi à l'AFP un responsable.
"Il s'agit de la deuxième vague et il y en aura encore deux ou trois autres", a précisé à l'AFP Noureddine Qablan, vice-président du Conseil provincial de Ninive.
"Au total, plus de 1.200 membres de familles de jihadistes étrangers seront transférés" depuis le centre de rétention de Tel Keif, au nord de Mossoul, vers un centre de rétention de la capitale, a-t-il ajouté.
Un haut responsable de la sécurité irakienne avait indiqué mi-septembre, à l'arrivée de ces familles à Tel Keif, qu'il s'agissait de 509 femmes et 813 enfants appartenant à 13 nationalités d'Europe, d'Asie et d'Amérique.