Un rapport d'évaluation de l'action des forces de l'ordre à Calais évoque de "plausibles" manquements à la déontologie et un usage disproportionné de gaz lacrymogène lors d'interventions contre des migrants.
Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, avait demandé ce rapport aux inspections générales de l'administration (IGA), de la police et de la gendarmerie nationale nationales, après la publication d'une enquête de l'ONG Human Rights Watch faisant état d'utilisation régulière de gaz au poivre à Calais.
"Il n’y a pas de gaz poivre en dotation dans la police et dans la gendarmerie nationale. Il est donc hautement improbable qu’il ait pu être utilisé contre des migrants", écrivent les auteurs du rapport.
La semaine dernière, un groupe d'experts de l'Onu et le Comité consultatif national d'éthique avaient critiqué la gestion des migrants à Calais par les pouvoirs publics.
OMS
Le président du Zimbabwe Robert Mugabe ne savait pas que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) voulait le nommer ambassadeur de bonne volonté, une décision finalement annulée après une vive controverse, a affirmé mardi son porte-parole.
"Le président a été totalement surpris quand il a appris qu'il avait été nommé (...) il l'a appris par les médias", a assuré son porte-parole George Charamba cité par le quotidien d'Etat The Herald.
L'OMS a annoncé la semaine dernière avoir demandé à M. Mugabe, qui dirige le Zimbabwe d'une main de fer depuis 1980, de l'aider dans sa lutte en Afrique contre les maladies non-transmissibles comme les affections cardiaques ou l'asthme.
Cette décision a provoqué un concert de critiques parmi les ONG et des pays financeurs de l'OMS comme les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et le Canada.