Le journaliste français Loup Bureau est arrivé à Paris dimanche matin, "fatigué mais soulagé" de retrouver enfin famille et amis après plus de cinquante jours d'incarcération en Turquie, sous l'accusation d'appartenance à "une organisation terroriste armée".
Le reporter de 27 ans avait été interpellé le 26 juillet à la frontière turco-irakienne, après la découverte en sa possession de photos le montrant en compagnie de combattants kurdes syriens des YPG (mouvement considéré comme une émanation du PKK et donc comme "terroriste" par Ankara).
Ces images datent, selon sa défense, d'un reportage sur les conditions de vie des populations syriennes réalisé en 2013 et diffusé sur TV5 Monde.
Dans ses premières déclarations à la presse, il s'est dit "très soulagé d'être revenu" en France. "Je suis très fatigué mais très content d'être là", a-t-il déclaré, les traits tirés, ajoutant qu'il avait été "jusqu'au bout dans l'incertitude de pouvoir partir".
Arrestation
Un deuxième homme a été arrêté dans l'enquête sur l'attentat à la bombe qui a fait 30 blessés vendredi dans le métro de Londres, a annoncé la police dimanche.
Il s'agit d'un jeune homme âgé de 21 ans qui a été interpellé à Hounslow, une banlieue de l'ouest de Londres, samedi peu avant minuit dans le cadre de la législation sur le terrorisme, précise le communiqué de la police.
Il a été conduit dans un commissariat du sud de Londres.
Un premier jeune homme, âgé de 18 ans, a été arrêté samedi matin dans la zone portuaire de Douvres tandis que des perquisitions avaient lieu à Sunbury, une petite ville du Surrey non loin de Londres.
L'attentat à la bombe artisanale commis vendredi matin dans une rame bondée à la station de métro de Parsons Green a été revendiqué par l'Etat islamique.