Au moins 84 personnes, dont des Iraniens, ont été tuées jeudi dans une double attaque revendiquée par le groupe Etat islamique (EI) près de Nassiriya, dans le sud de l'Irak, selon un nouveau bilan communiqué vendredi.
"Le bilan s'élève maintenant à 84 morts après la découverte de dix nouveaux corps sur le site de l'attaque", a indiqué à l'AFP Jassem al-Khalidi, directeur général de la santé pour la province de Zi Qar, généralement à l'abri des violences.
"Il y a 93 blessés, dont beaucoup sont grièvement atteints", a-t-il ajouté.
Un adjoint de M. Khalidi avait fait état jeudi soir de 74 morts, dont sept Iraniens. Cette attaque près de la ville de Nassiriya, à 300 km au sud de Bagdad est la plus meurtrière depuis la reprise aux jihadistes début juillet de Mossoul, la deuxième ville du pays.
Le ministère de l'Intérieur a annoncé jeudi soir avoir limogé le chef du renseignement de la province de Zi Qar, et ouvert une enquête, notamment au sujet de la compagnie de sécurité qui encadrait des pèlerins dont les bus ont été soufflés par les explosions.
France
Un militaire de l'opération Sentinelle a été attaqué vendredi matin dans le métro à Paris par un homme armé d'un couteau qui a été immédiatement maîtrisé, a annoncé la ministre des Armées, Florence Parly.
"Nous n'en savons pas plus sur les intentions de l'agresseur", a-t-elle dit sur Europe 1. "Cette nouvelle attaque légitime pleinement ce que nous voulons faire, c’est-à-dire rendre ce dispositif encore plus imprévisible, encore plus indécelable pour les agresseurs potentiels".
Selon la préfecture de police, l'incident s'est produit peu avant 06h30 à la station de métro Châtelet-Les Halles, dans le centre de la capitale. Emmanuel Macron a "immédiatement réuni autour de lui l'ensemble des spécialistes, des personnes mobilisées sur ce sujet pour faire le point", a indiqué le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner lors d'un point de presse, précisant que la section antiterorriste du parquet de Paris avait été saisie.