Les forces de l'ordre ont arrêté une dizaine de personnes en réponse aux pillages qui se sont produits sur l'île de Saint-Martin, ravagée la semaine dernière par l'ouragan Irma, a déclaré lundi matin le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb.
"Il y a dû y avoir une dizaine d'arrestations. Nous avons envoyé un procureur de la République qui vient de Basse-Terre (ndlr, en Guadeloupe). Les gens sont jugés et sont mis en garde à vue et ensuite seront condamnés", a-t-il dit sur France 2.
Le ministre de l'Intérieur avait déclaré la veille que l'"ordre républicain" avait été rétabli sur l'île.
"Nous quadrillons aujourd'hui l'île et je crois qu'il n'y a plus de faits comme il s'était produit dans la première nuit", a-t-il répété lundi, en référence aux scènes de pillages dans les supermarchés et chez les particuliers.
Affrontements
Des partisans de l'indépendance du Biafra se sont affrontés dimanche avec l'armée nigériane dans le sud-est du pays, affirmant que cinq d'entre eux avaient été tués, ce que l'armée a immédiatement démenti.
Dans un communiqué, le mouvement séparatiste pour les Peuples indigènes du Biafra (IPOB) a assuré que l'armée et la police avaient ouvert le feu lors d'une opération destinée à tuer le leader du mouvement, Nnamdi Kanu, à son domicile à Umuahia, faisant cinq morts dans ses rangs.
L'IPOB réclame un Etat séparé du Nigeria pour les Igbos, le groupe ethnique le plus nombreux du sud-est du Nigeria, 50 ans après la déclaration d'indépendance du Biafra qui avait déclenché une sanglante guerre civile de 30 mois, de 1967 à 1970.
Le porte-parole de l'IPOB, Emma Powerful, a affirmé que 30 personnes avaient aussi été blessées.