Human Rights Watch (HRW) a indiqué vendredi que son site internet avait été bloqué en Egypte, après la publication d'un rapport de cette ONG faisant état de pratiques abusives et de tortures infligées aux détenus par les services de sécurité égyptiens.
Plusieurs usagers ont rapporté qu'ils ne pouvaient pas accéder vendredi matin au site internet de HRW, via au moins deux des fournisseurs de services internet (ISP) du pays, mais le site était encore accessible via un autre fournisseur.
Le régime du président Abdel Fattah Al-Sissi, déjà accusé de museler la liberté d'expression et toute forme d'opposition, a renforcé son emprise sur les médias et les groupes de la société civile.
Outre celui de HRW, plusieurs sites internet sont inaccessibles en Egypte.
Au moins 429 sites ont ainsi été bloqués selon l'ONG égyptienne Association pour la liberté de pensée et d'expression.
Décret
La Cour d'appel de San Francisco (ouest des Etats-Unis) a infligé jeudi un nouveau revers à l'administration Trump au sujet de son décret anti-immigration contesté, autorisant notamment l'accès au territoire américain à certains réfugiés.
Confirmant une décision du tribunal fédéral d'Hawaï, dont avait fait appel le gouvernement américain, les trois juges de San Francisco ont estimé que le décret migratoire devait "exclure les réfugiés ayant une assurance formelle d'une agence aux Etats-Unis" qu'elle les prendrait en charge. La décision pourrait donc débloquer l'entrée de quelque 24.000 réfugiés dont les demandes d'asile ont déjà été approuvés.
La Cour d'appel estime notamment que refuser l'accès aux Etats-Unis des réfugiés dont les demandes ont été longuement examinées et validées les mettrait en danger et causerait un "dommage" aux agences spécialisées.