Des enquêteurs de l'ONU ont exhorté lundi la Cour pénale internationale à enquêter "dans les plus brefs délais" sur des crimes contre l'humanité commis par des agents de l'Etat au Burundi, plongé dans une crise politique depuis avril 2015.
La Commission d'enquête sur le Burundi "a des motifs raisonnables de croire que plusieurs de ces violations, commises en majorité par des membres du service national de renseignement, de la police et de l'armée ainsi que des Imbonerakure (milice pro-gouvernementale selon l'ONU, ndlr), constituent des crimes contre l'humanité", indique-t-elle dans son premier rapport, pointant "des responsables au plus haut niveau de l'Etat".
"Des atteintes aux droits de l'Homme ont également été commises par des groupes armés d'opposition, mais celles-ci se sont avérées difficiles à documenter", relève le document.
Roumanie
Un bateau de pêche transportant 87 migrants a été intercepté dimanche en mer Noire, près de la côte roumaine, troisième incident de ce type depuis la mi-août, a indiqué la police des frontières.
Observé au large, à 14 milles marins du littoral roumain, le bateau n'a pas répondu aux avertissements de la police qui a envoyé deux embarcations pour l'escorter jusqu'au port de Midia (est), selon la même source.
A son bord se trouvaient 48 hommes, 16 femmes et 23 enfants. Des démarches pour établir leur nationalité et l'origine du bateau étaient en cours, a indiqué à l'AFP la porte-parole de la Garde côtière de Constanta (est), Ionela Pasat.
Deux embarcations transportant respectivement 69 et 68 migrants illégaux originaires de Syrie et d'Irak avaient déjà été interceptées en mer Noire les 13 et 21 août.
La Roumanie, qui ne fait pas partie de l'espace Schengen, a jusqu'à présent été globalement épargnée par la crise migratoire.