Les pompiers grecs tentaient mardi pour la troisième journée consécutive de maîtriser trois grands fronts de feu dans le pays, de forts vents compliquant leur tâche, ont indiqué leurs services.
Dans l'immédiat, aucune zone habitée n'était menacée par ces feux, brûlant sur la côte balnéaire à une cinquantaine de km à l'est d'Athènes, près d'Amaliada dans l'ouest du Péloponnèse, et sur l'île de Zante, en mer Ionienne, a précisé à l'AFP un porte-parole des pompiers.
La lutte est toutefois rude pour les forces déployées au vu de la multiplication des foyers depuis la fin de la semaine dernière et la puissance des vents, soufflant de 40 à 50 km/h sur les zones touchées, a-t-il précisé.
Sur le feu dans la région d'Athènes, qui avait démarré dimanche près de la localité de Kalamos, l'armée a été appelée en renfort, avec cent soldats déployés dans la matinée pour assister les 240 pompiers et les volontaires mobilisés.
Trois avions et quatre hélicoptères opéraient aussi contre les flammes, dont la fumée obscurcissait dans la matinée le ciel de la capitale, où l'odeur de brûlé était perceptible. De nombreux habitants de la zone ont quitté les lieux en raison de l'atmosphère étouffante.
Au moins cinq habitations avaient été détruites lundi dans cet incendie, selon les autorités locales.
Iran
L'Iran a menacé mardi de quitter très rapidement l'accord nucléaire avec les grandes puissances si les Etats-Unis continuent leur politique de "sanctions et coercition".
Conclu en juillet 2015 entre Téhéran et les grandes puissances, l'accord nucléaire prévoit que l'Iran limite son programme nucléaire à des usages civils en échange de la levée progressive des sanctions internationales. Mais l'administration américaine du président Donald Trump, hostile à cet accord conclu par son prédécesseur Barack Obama, a imposé une série de sanctions juridiques et financières à l'Iran, non liées aux activités nucléaires.