L'Union européenne a officiellement entériné mercredi la prorogation de ses sanctions économiques à l'encontre de la Russie, mesure attendue qui maintient en place les restrictions sur les rapports avec les secteurs de l'énergie, de la défense et de la finance russes jusqu'au 31 janvier 2018.
Les sanctions sont en vigueur depuis juillet 2014, à la suite de l'annexion de la Crimée par la Russie et en raison du soutien direct de Moscou aux séparatistes de l'est de l'Ukraine. Moscou dément toute implication dans ce conflit, bien que l'Otan affirme que l'armée russe soutient clairement les insurgés.
Les chefs d'Etat et de gouvernement européens s'étaient prononcés jeudi sur le principe de la prorogation des sanctions, lors du conseil européen de Bruxelles, la France et l'Allemagne n'ayant signalé aucune avancée dans les efforts pour négocier une issue au conflit dans l'est de l'Ukraine, qui a fait plus de 10.000 morts depuis avril 2014.
Corée du Nord
La Corée du Nord a menacé de tuer l'ancienne présidente sud-coréenne Park Geun-Hye pour son rôle présumé dans un complot qui visait selon Pyongyang à assassiner le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un.
Mme Park a "promu" ce plan attribué aux services de renseignements sud-coréens et qui visait à éliminer les dirigeants nord-coréens, accusent mercredi le gouvernement et le ministère public nord-coréens dans un communiqué commun publié par l'agence officielle KCNA.
"Nous déclarons au pays et à l'étranger que nous imposerons la peine de mort à la traîtresse Park Geun-Hye", peut-on lire dans ce texte.
Les autorités nord-coréennes ajoutent que l'ancien patron du Service du renseignement national de Corée du Sud (NIS) Lee Byung-Ho connaîtra le même sort, de même que tous "leurs groupes".
La Corée du Nord prononce ces accusations à un moment de fortes tensions sur la péninsule en raison des programmes nucléaire et balistique nord-coréens.