Les autorités de la République démocratique du Congo (RDC) ont découvert dix nouvelles fosses communes dans la région du Kasaï, ce qui porte à 52 le nombre total de charniers identifiés depuis le début d'une insurrection en août dernier, a fait savoir lundi l'armée.
Les enquêteurs des Nations unies avaient dit jusqu'alors avoir identifié au moins 42 fosses communes au Kasaï, où plus de 3.000 personnes ont été tuées dans les affrontements entre les forces gouvernementales et une milice locale, selon l'Eglise catholique congolaise. Un million trois cent mille habitants ont fui les combats.
Les dix nouvelles fosses ont été découvertes dans le Kasaï par des employés de la Croix-Rouge et signalées aux forces congolaises, a déclaré à la presse à Kinshasa le procureur militaire Joseph Ponde.
Depuis septembre 2016, quatre provinces du centre de la RDC sont secouées par des violences qui impliquent des miliciens, soldats et policiers, après la mort du chef traditionnel Kamwina Nsapu qui défiait le pouvoir de Kinshasa.
Pays-Bas
Une Cour d'appel néerlandaise a confirmé mardi que les Pays-Bas étaient pour partie responsables de la mort de quelque 300 musulmans qui avaient été expulsés d'une base néerlandaise, dont les environs avaient été conquis par les troupes bosno-serbes, en 1995 dans le secteur de Srebrenica (est de la Bosnie).
L'arrêt de la Cour d'appel de La Haye confirme une décision rendue en 2014, à savoir que les soldats de maintien de la paix néerlandais auraient dû savoir que les musulmans cherchant refuge dans leur base, dans la localité de Potocari, seraient assassinés par les troupes bosno-serbes si on les expulsait, ce qui a été le cas.