L'armée sud-coréenne a procédé mardi à des tirs de sommation contre un objet non identifié, probablement un drone, volant dans la zone frontalière avec la Corée du Nord.
L'armée sud-coréenne n'a pas précisé la nature de cet appareil ni si ce dernier a été atteint par les tirs, mais il a par la suite disparu des écrans radar.
L'agence de presse sud-coréenne Yonhap rapporte qu'il s'agissait d'un drone et que l'armée a tiré à plus de 90 reprises.
La Corée du Nord a déjà envoyé des drones dans l'espace aérien sud-coréen et certains se sont écrasés. La Corée du Sud a effectué en janvier 2016 des tirs de sommation contre un drone qui avait fait demi-tour.
Cette incursion survient dans un contexte déjà tendu sur la péninsule coréenne après un nouveau tir de missile balistique nord-coréen dimanche. Pyongyang a déclaré que ce tir de missile illustrait les progrès accomplis dans ses efforts pour se doter d'armes nucléaires capables de frapper des cibles américaines.
Côte d’Ivoire
Trois personnes ont été tuées mardi lors d'affrontements à Bouaké (centre) entre policiers et ex-rebelles démobilisés qui bloquaient l'entrée de la ville, réclamant des primes similaires à celles des mutins qui ont ébranlé la Côte d'Ivoire la semaine dernière, a constaté un journaliste de l'AFP.
Trois corps ensanglantés ont été amenés au Centre hospitalier universitaire de Bouaké, peu après un assaut des forces de police qui ont dispersé vers 7h00 (locales et GMT) des manifestants qui bloquaient depuis la veille l'entrée sud de la ville, selon la même source.
"C'est grave ce qui est arrivé. Nous avons trois morts dans nos rangs", a affirmé à l'AFP Amadou Ouattara, porte-parole adjoint des démobilisés. "Je ne sais que dire. Je n'aurais jamais imaginé qu'on puisse tirer sur des personnes aux mains nues qui manifestaient".