La première évacuation de rebelles d'un quartier de Damas depuis le début du conflit en 2011 a commencé lundi, a annoncé la télévision syrienne.
"Des hommes armés et certains membres de leurs familles ont commencé à quitter Barzé à bord de 40 bus en direction du nord de la Syrie, et cette opération se poursuivra pendant cinq jours", a affirmé la télévision.
"Dans le même temps, la situation des personnes qui ont choisi de rester sur place sera réglée", a-t-elle précisé.
Ce média officiel n'indique pas le nombre de personnes qui devraient partir mais, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), entre 1.400 et 1.500 combattants et leurs familles devraient quitter la capitale pour Idleb, une province du nord-ouest tenus par les rebelles et des jihadistes.
La majorité de Damas est sous contrôle du régime à l'exception de six quartiers périphériques: Barzé, Qaboun, Jobar, Tadamoun, Techrine et Yarmouk.
Brésil
Luiz Inacio Lula da Silva, icône de la gauche qui a présidé le Brésil de 2003 à 2010, est visé par cinq procédures judiciaires dans le cadre du méga-scandale de corruption qui secoue l'ensemble de la classe politique.
En tête des intentions de vote pour l'élection présidentielle de 2018, il est cité à comparaître mercredi devant le juge Sergio Moro, juge emblématique de l'enquête "Lavage Express", pour un mano à mano qui s'annonce décisif.
L'enquête a révélé un vaste réseau de versement de dessous-de-table pour truquer des marchés publics, notamment liés au géant pétrolier d'Etat Petrobras.
Lula sera interrogé mercredi au sujet d'un appartement triplex qu'il aurait reçu en guise de pot-de-vin de la part de l'entreprise de bâtiment OAS, impliquée dans le scandale Petrobras.
L'ex-président nie tout en bloc. S'il est reconnu coupable, il encourt une peine de prison et ne pourra pas se présenter à l'élection.