La justice sud-coréenne a inculpé lundi la présidente déchue Park Geun-hye et le PDG du groupe Lotte, Shin Dong-bin, dans le cadre d'un scandale de corruption qui secoue la Corée du Sud depuis des mois.
Shin Dong-bin n'a pas été placé en détention, contrairement au dirigeant de Samsung Jay Y. Lee, qui a été arrêté pour le versement présumé de pots-de-vin à Park Geun-hye et à une de ses amies, Choi Soon-sil. Les deux femmes sont aussi aux arrêts.
Les procureurs accusent l'ancienne présidente, dont la destitution a été confirmée le mois dernier, d'avoir reçu sept milliards de wons (un peu plus de six millions d'euros) de la part de Lotte en échange de faveurs. Park a aussi été inculpée pour abus de pouvoir pour avoir exercé des pressions sur les grandes entreprises du pays pour qu'elles contribuent au financement d'organisations caritatives.
Le groupe Lotte, cinquième conglomérat sud-coréen, dont les activités vont de l'hôtellerie à la distribution en passant par l'alimentation et la chimie, nie toute malversation avec Park ou son entourage.
Ukraine
La Cour internationale de justice (CIJ) devrait se prononcer mercredi sur les mesures urgentes réclamées par Kiev contre l'appui présumé financier, armé et humain de Moscou à l'est du territoire ukrainien, déchiré par des affrontements depuis trois ans.
A travers cette démarche devant la CIJ, l'Ukraine est seulement, a-t-elle dit lors d'une audience le mois dernier, à la recherche d'une "mesure de stabilité et de calme dans une situation imprévisible et dangereuse".
L'Est de l'Ukraine est entré il y a quelques jours dans sa troisième année d'affrontements entre les rebelles prorusses et Kiev. Le conflit a fait environ 10.000 morts depuis son déclenchement en avril 2014, un mois après l'annexion de la Crimée par la Russie.
Kiev veut également que cesse toute "discrimination" envers les minorités de la péninsule ukrainienne de la Crimée annexée par la Russie.