Plus de 50.000 policiers et gendarmes seront mobilisés, en complément des militaires de l'opération Sentinelle, pour assurer la sécurité des 67.000 bureaux de vote ouverts en France pour l'élection présidentielle, déclare le ministre de l'Intérieur Matthias Fekl dans un entretien accordé au Journal du Dimanche.
"Aucune menace n'est écartée", précise Matthias Fekl dans cette interview publiée à une semaine du premier tour du scrutin.
"La menace est permanente et de haut niveau, comme en atteste la multiplication des actes à Londres, Stockholm et ailleurs", souligne-t-il en évoquant l'attaque ayant fait quatre morts le 22 mars aux abords du Parlement de Westminster dans la capitale britannique et celle ayant fait quatre morts le 7 avril dans le centre de la capitale suédoise.
Assurant que le gouvernement n'a de cesse "d'adapter (ses)dispositifs et de contrecarrer" la menace, le ministre de l'Intérieur souligne que 19 interpellations antiterroristes ont été effectuées au cours du mois de mars.
Sri Lanka
L'espoir de retrouver des survivants s'amenuisait dimanche, deux jours après l'effondrement d'une montagne d'ordures sur un bidonville au Sri Lanka qui a fait 21 morts selon un nouveau bilan.
Des centaines de soldats continuaient cependant dimanche à creuser au milieu des immondices et des 145 habitations détruites par cette catastrophe survenue vendredi dans l'immense décharge d'ordures de Kolonnawa entourée de bidonvilles à la limite nord-est de la capitale Colombo.
"Il est difficile d'imaginer comment quiconque pourrait survivre dans cet environnement toxique", a déclaré un haut responsable de la police. Quatre enfants de 11 à 15 ans figurent parmi les 21 morts, a précisé la porte-parole de l'hôpital national de Colombo, Pushpa Soysa. Un précédent bilan était de 19 morts.
Les effectifs de police ont été renforcés en raison d'informations faisant état de pillages. Au total, 18 personnes soupçonnées d'avoir volé des biens appartenant aux victimes ont été arrêtées.