Cinq soldats soudanais, dont un officier, ont été tués, et 22 autres blessés, mardi, lors d'opérations militaires au Yémen, où des troupes soudanaises font partie de la coalition arabe dirigée par Ryad.
"Nous avons perdu cinq martyrs", a indiqué un porte-parole de l'armée, sans donner plus de détails.
"Nos troupes au Yémen ont capturé toutes les zones ciblées dans la première phase, ont infligé de lourdes pertes à l'ennemi et détiennent de nombreux prisonniers", a-t-il ajouté.
L'armée soudanaise a déployé des centaines de soldats au Yémen, participant à la coalition menée par l'Arabie saoudite en soutien au président Abd Rabbo Mansour Hadi face aux Houthis pro-iraniens et à leurs alliés --des militaires restés fidèles à l'ex-président Ali Abdallah Saleh--, qui contrôlent la capitale Sanaa et d'autres parties du pays, notamment dans le nord et l'ouest.
Turquie
L'explosion qui a fait deux morts mardi dans l'enceinte d'un QG de la police à Diyarbakir (sud-est), initialement qualifiée d'accidentelle, était en fait un "attentat terroriste", a affirmé mercredi le ministre turc de l'Intérieur.
Après enquête, "il s'est avéré qu'il s'agit d'un attentat terroriste", a affirmé Süleyman Soylu, interrogé sur la chaîne HaberTürk à propos de l'explosion survenue dans la "capitale" du sud-est à majorité kurde du pays.
Il a précisé que les deux victimes tuées dans l'explosion étaient un technicien, qui a été enseveli sous les décombres, et un policier.
12 blessés légers étaient toujours hospitalisés mercredi matin, a ajouté M. Soylu.
Il a expliqué que la détonation avait été provoquée par des explosifs placés en sous-sol, dans un tunnel, sans donner plus de détails.
L'attaque n'a pas été revendiquée.