Le Pakistan a entrepris de déployer une clôture le long de "zones à fort risque" de sa frontière avec l'Afghanistan, afin d'empêcher les incursions d'islamistes, a annoncé le chef de l'armée de terre pakistanaise.
La mise en place de cette clôture, dans sa phase initiale, concerne les "zones à fort risque" que sont Bajaur et Mohmand, dans les zones tribales, limitrophes des provinces de Nangarhar et de Kunar dans l'est de l'Afghanistan.
"Des moyens supplémentaires et techniques de surveillance sont également déployés le long de la frontière, en plus d'une surveillance aérienne régulière", a déclaré l'armée.
Les autorités afghanes n'ont fait aucune déclaration à ce sujet.
Les relations entre Kaboul et Islamabad sont tendues depuis plusieurs années, les deux pays s'accusant de ne pas suffisamment combattre les islamistes, aussi bien pakistanais qu'afghans.
La Guyane
En proie à une forte agitation sociale, la Guyane a entamé lundi un premier jour de grève générale dans une situation "tendue" de l'aveu du gouvernement, qui appelle "au calme" dans ce territoire français d'Amérique du Sud.
Bloquée depuis plusieurs jours par un mouvement de grogne sociale, la Guyane, qui connaît un fort taux de chômage et une insécurité chronique, fait irruption dans la campagne présidentielle, à quelques semaines du premier tour prévu le 23 avril.
La Guyane et ses 260.000 habitants sont sous la menace d'une paralysie de la vie économique, déjà ralentie depuis jeudi par une quinzaine de barrages routiers. Les établissements scolaires et l'université sont fermés.
Les compagnies Air France et Air Caraïbes ont annulé lundi leurs vols vers la capitale Cayenne. Les blocages ont aussi conduit Arianespace à ajourner le lancement de la fusée Ariane 5, vitrine économique du territoire.