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Côte d’Ivoire

Les six journalistes ivoiriens, interpellés et incarcérés depuis dimanche à Abidjan, ont été inculpés mardi de "divulgations de fausses nouvelles" et remis en liberté, a annoncé leur syndicat.
Vamara Coulibaly, Yacouba Gbané et Franck Bamba Mamadou, respectivement directeurs des quotidiens ivoiriens l'Inter et Soir Info (indépendants), du Temps (opposition) et de Notre Voie (opposition), ont été inculpés "d'atteintes à la sûreté de l'Etat, d'incitation des militaires à l'insoumission et à la rébellion" a déclaré à l'AFP le responsable du Syndicat de la presse privée de Côte d'Ivoire, Guillaume Gbato.
Ces inculpations concernent également les collaborateurs de ces patrons, Hamadou Ziao (rédacteur en chef de l'Inter), Jean Bédel Gnago (Soir info) et Ferdinand Bailly (Le temps), arrêtés au même moment.
"C'est un soulagement, mais nous demandons l'abandon total de toutes les charges retenues contre nos confrères", a souligné M. Gbato.

Bahreïn

Deux civils ont été légèrement blessés dans la nuit de mardi à mercredi dans une explosion près de Manama qualifiée par le ministère bahreïni de l'Intérieur d'acte "terroriste".
"Deux Bahreïnis (un homme et sa femme) ont été légèrement blessés dans l'explosion qui s'est produite dans la zone de Sitra", au sud-est de la capitale, a indiqué sur Twitter le ministère, qui a publié la photo d'un véhicule endommagé semblant être la voiture du couple.
Des témoins ont toutefois affirmé que l'explosion s'était produite au passage d'une patrouille de police.
Cette explosion est intervenue après des heurts mardi entre des manifestants et des policiers à l'occasion de manifestations marquant le sixième anniversaire du lancement de la contestation chiite, réprimée par le pouvoir en 2011.
A Manama, les policiers ont fait usage de gaz lacrymogènes et de bombes assourdissantes contre les manifestants afin de les empêcher de rejoindre les principaux axes de la capitale, selon des témoins.